La Ferme des Rescapés
La Ferme des Rescapés

La Ferme des rescapés n'est pas un parc animalier. Il n'est pas possible de visiter. Pour des raisons de sécurité, et de tranquillité pour les animaux, il est interdit de rentrer dans les prés, bâtiments ou chatteries.

Pour une adoption, un abandon ou pour amener des dons, merci de convenir au préalable d'un rdv, avec une responsable du refuge.

MERCI DE NOUS CONTACTER DE PREFERENCE PAR TELEPHONE AU

06 04 42 12 01

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NOUS N'AVONS PAS LE TEMPS DE REPONDRE AUX MAILS  

Adresse :

LA FERME DES RESCAPES
376 Le Fraysse

46700 Cassagnes

Pour joindre l'association, que ce soit pour une urgence, un conseil ou une information, veuillez téléphoner au

06 04 42 12 01. 

La ferme des rescapés étant reconnue d'intérêt général,
66 % du montant de votre don peut être déduit des impôts. Pour tout don, un reçu fiscal vous sera adressé.

                        Ils parlent de nous

A partir de cette page, vous pouvez lire quelques-uns des articles écrits par des bénévoles, par de fidèles donateurs et adoptants, ainsi que des articles de presse.

 

Bonne lecture !

 

 

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La Ferme des Rescapés dans la presse : article paru dans le magazine Animaux Bonheur (Février-avril 2015)

 

La Ferme des Rescapés

 

600 animaux HEUREUX !

 

Fondée en 2009, la Ferme des Rescapés recueille des animaux abandonnés, maltraités, exploités, enfermés, menacés ou destinés à l'abattoir. Sur 30 hectares, 600 animaux sont ainsi soignés (bénévolement) par deux femmes (une mère, Verena Fiegl et sa fille Morlind) tout simplement extraordinaires.

 

Comment aider la Ferme des Rescapés.

L'association n'a pas de salarié, les dons vont entièrement au profit des animaux. Reconnue d'intérêt général, 66 % des sommes versées peuvent être déduits des impôts.

La Ferme des Rescapés, Le Fraysse, 46700 Cassagnes

Tél. 06 04 42 12 01

 

Installée dans le Lot (Sud-Ouest de la France), la Ferme des Rescapés, association reconnue d'intérêt général, n'a rien de commun avec un refuge traditionnel. Ici, les chiens vivent en meute libre, la maison d'habitation appartient aux chats et les animaux de ferme, sortis de bâtiments d'élevage, sont totalement libres. Les deux femmes qui vivent chaque jour près d’eux, Verena et Morlind, donnent toute leur énergie à cette noble mission, y sacrifiant leur temps, leur santé, leur vie de famille et leur argent. Avec cette seule motivation : ces animaux ont tous le droit à une vie meilleure. Interview émouvant avec une femme de courage et de dévouement qui, en aidant les animaux en détresse, sauve le monde tout entier.

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Animaux Bonheur - Comment et pourquoi est née votre association ?

Verena Fiegl - Après avoir emménagé dans le Lot en tant que maraîchère biologique il y a 16 ans, j’ai vu autour de moi beaucoup d’animaux négligés, abandonnés ou maltraités. Pendant des années j’ai soigné, stérilisé et recueilli des animaux. J’en ai aussi racheté qui vivaient dans des conditions misérables mais où les services vétérinaires avaient refusé d’entreprendre des démarches. J’ai dépensé des dizaines de milliers d’euros pour les soins vétérinaires et pour les aménagements de clôtures, parcs… En 2008, n’ayant plus les moyens de subvenir aux besoins des centaines d’animaux qui m’avaient été apportés ou que j’avais recueillis, j’ai décidé de créer avec ma fille, une association afin de venir en aide à un plus grand nombre d’animaux. L’association La Ferme des Rescapés est donc née en 2009.

 

Comment fonctionnez-vous ?

Nous sommes dépendants des dons de particuliers et des subventions des fondations. Actuellement, ce sont les fondations Brigitte Bardot et 30 millions d’amis qui nous donnent chaque année une certaine somme d’argent pour la nourriture et les frais vétérinaires. Ma fille et moi-même travaillons sur l’exploitation de fruits et légumes biologiques qui est notre seule source de revenus. Malheureusement, nous avons toujours trop peu de temps pour nous en occuper, puisque nous faisons passer en priorité notre travail, entièrement bénévole, pour les animaux vivant dans notre refuge.

 

Quelles sont les grandes difficultés que vous rencontrez ?

Les difficultés financières sont toujours très pesantes. Nous avons 600 animaux dans notre refuge, ce qui entraîne beaucoup de frais de nourriture, vétérinaires, d’infrastructures (étables, grillages, chatteries….) et d’entretien. Le nettoyage et les soins des animaux est un travail immense. Nous travaillons 17-18 h par jour, 365 jours par an. Cela nous laisse trop peu de temps pour nous faire connaître et pour ainsi recevoir plus de dons. Nous accueillons beaucoup de chats sauvages de différentes associations et fourrières. Celles-ci nous apportent des dizaines d’animaux, mais ne peuvent pas nous donner de l’argent. Mis à part des moyens financiers qui nous manquent toujours, c’est l’immense travail qui est physiquement et moralement très lourd et sans fin. Nous sacrifions notre vie, notre famille et notre santé.

Quelles sont vos plus belles réussites ?

Les plus belles réussites sont de voir les chèvres et les poules qui étaient enfermées et qui n’ont jamais vu ni le soleil, ni l’herbe, se promener sur la ferme et courir ; voir les animaux maltraités, anxieux, exploités comme les chiens et les chevaux, regagner la confiance et la joie de vivre. Des animaux chassés, paniqués, arrivent ici ; ils ne connaissaient que la terreur. Voir des chats sauvages qui peuvent enfin manger à leur faim, se blottir contre le radiateur et dormir détendus sur le canapé est pour moi une source de bonheur.

Quelles anecdotes heureuses avez-vous à faire partager à nos lecteurs ? 

Il y a Aurélie, une  chienne berger allemand qui a vécu toute sa vie (8 ans) dans un trou de béton dans un refuge. Quand je l’ai récupérée en la tirant avec une corde, elle mordait autour d’elle comme un animal sauvage. Elle a vécu des années avec nous, elle ne s’est jamais laissée toucher, mais elle exprimait beaucoup de joie quand elle nous voyait. Elle a vécu une grande et tendre histoire d’amour avec un vieux et maigre chien de chasse que j’ai sorti du même refuge. Les deux passaient des après-midi dehors au soleil, blottis l’un contre l’autre.

C’est magnifique.

Voici une autre petite anecdote qui illustre à merveille l’ambiance qui règne à la Ferme. Hier soir quand nous avons fait notre promenade avec les chiens qui comme à leur habitude couraient partout, il se trouvait encore une chèvre seule dans un pré à côté de Milwaukee, notre grande vache. Quelques chiens se sont mis à courir vers la chèvre qui s’est sentie menacée. Mais instinctivement, elle s’est approchée de la vache, même si elle avait peur de sa grande taille. Milwaukee comprit la situation et tourna légèrement la tête avec ses longues cornes vers les chiens qui s’arrêtèrent aussitôt. Ce fut un geste spontané, solidaire et très souverain. Milwaukee n’eut pas du tout peur et protégea simplement la chèvre. Il faut savoir qu’avant d’être recueillie à la Ferme, Milwaukee était attachée à une chaîne très courte avec pour seul horizon le mur de sa prison. Sa seule source de lumière était une porte qui ne s’ouvrait que rarement. Quand elle est arrivée chez nous, elle paniquait et avait peur de sortir. Nous étions obligées de l’enfermer pour la calmer. Maintenant, elle est tranquille, et a doublé de poids. Elle démontre comme l’ensemble des animaux de la Ferme des Rescapés, qu’il y a une vie commune possible, sans violence ni humiliation, mais avec la liberté, le respect, l’espoir et l’amour. Elle démontre qu’il faut donner sa force et sa voix pour les vulnérables.

 

Comment faites-vous pour tenir moralement devant tant de détresse ?

Quelques fois nous ne tenons plus. Nous pleurons, nous désespérons devant la souffrance et la détresse que nous voyons presque chaque jour. C’est la discipline et l’amour pour les animaux qui nous aident à recommencer chaque jour. C’est aussi la certitude qu’ils n’ont que nous, et que si nous ne si on ne tenons plus, ils vont mourir. Il faut vivre avec la tristesse.

Que pensez-vous de la protection animale aujourd'hui en France ?

Etre végétarien ou végan en France est toujours considéré comme un choix personnel, à peine toléré, et non comme une nécessité politique. Je pense que la protection animale en France est une catastrophe. Les lois qui existent pour protéger les animaux  ne sont pas appliquées, même les lois européennes pour les animaux de ferme ne sont pas respectées. La misère de l’abandon, l’euthanasie de milliers de chats et de chiens chaque année dans les fourrières et les refuges, sont le résultat d’une reproduction incontrôlée, causée non seulement par les nombreux élevages, mais aussi par de nombreux particuliers irresponsables. Les vétérinaires ne sont pas intéressés pour faire changer cette attitude.  Les chats sauvages sont cruellement et sans pitié décimés par des particuliers et les municipalités. Il n’existe pas de structure pour les accueillir; c’est pour cela que nous sommes sollicitées de toute la France.

 

Vous travaillez en famille, comment cela se passe-t-il ?

Je travaille avec ma plus jeune fille, Morlind. Depuis qu’elle a 15 ans elle travaille avec moi 18 heures par jour pour soigner les animaux.

 

Que nous apprennent les animaux en détresse ?

Ils nous apprennent surtout que, « chacun est responsable de tous » (St Exupéry). Si nous avons la connaissance concrète qu’un animal souffre c’est de notre devoir de l’aider. Mais les animaux ne se comportent pas comme des victimes. Ils nous montrent souvent une dignité exemplaire, une solidarité avec leurs congénères (chats, chèvres…) et une résilience énorme.  Ils nous offrent encore leur confiance, malgré des années de maltraitance. Nous sommes souvent honorées par leur présence.

 

 

Comment voyez-vous l'avenir de votre association ?

« Vous êtes notre dernier recours ». C’est la phrase que nous entendons souvent au téléphone. Nous voyons notre association comme une nécessité qu’il faut absolument préserver. La Ferme des Rescapés a une vocation différente des autres associations. Ici tous les animaux qui n’ont pas trouvé une place ailleurs : les malades, les perturbés, les gravement handicapés, les « laids », les vieux, les sauvages qui n’acceptent plus les humains, tous peuvent trouver leur place pour la vie. Ils y vivent en liberté et en paix.

Le 24 avril 2018

Témoignage d'une adoptante :

 

J'ai connu le refuge de la Ferme des Rescapés par hasard.

Ce que j'y ai découvert, lors de mes quelques visites pour des adoptions, a éveillé en moi un sentiment de respect et d'admiration envers les personnes qui y travaillent, la certitude que les animaux y trouvaient tous les bons soins, l'amour et la réconciliation avec la vie et les humains.

 

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Le 22 février 2018

Article d'une donatrice :

 

La Ferme des Rescapés sauve les animaux en détresse

 

Depuis 20 ans, une mère et sa fille viennent en aide aux animaux en détresse au sein d’une ferme située dans le Lot. La Ferme des Rescapés accueillent des animaux qui ont été abandonnés, maltraités, exploités, enfermés ou étaient destinés à l’abattoir. Leur association est reconnue d’intérêt général. Et c’est formidable !!! Depuis que j’ai entendu parler du combat incroyable que mène Verena Fieg et sa fille, je ne peux m’empêcher de penser à elles et à tous ces animaux sauvés. (...)

 

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Le 26 janvier 2018

Article de l'association Ensemble pour les animaux :

 

Créée en 2009 par Verena Fiegl et sa fille Morlind, la Ferme des rescapés est une association loi 1901, reconnue d’intérêt général, qui a pour vocation de recueillir et de soigner des animaux d’élevage et de compagnie, malades, abandonnés, maltraités, destinés à l’euthanasie ou à l’abattoir.

Située à Cassagnes dans le Lot, et au sein d’une exploitation de fruits et légumes biologiques, la ferme-refuge abrite actuellement près de 600 animaux ! Chèvres, poules, moutons, vaches, cochons, poneys, chevaux, ânes, chiens, chats, lapins, cochons d’inde, chinchillas, oiseaux exotiques, canards, oies (...)

 

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Un article écrit par notre marraine, l'humoriste et auteure Christine Berrou,

après sa première visite :

 

Christine à la ferme (Des rescapés)

 

Cher blournal,

Je t’écris après plusieurs mois d’absence, j’en suis vraiment désolée mais, écrire est mon métier et il se trouve que ces derniers temps ont été chargés de commandes et d’échéances à honorer. Fournir des textes par nécessité coupait toute envie d’en fournir par plaisir et je t’ai négligé. Ou peut-être qu’inconsciemment j’attendais d’avoir quelque chose de vraiment important à te dire, ce qui est le cas aujourd’hui. (...)

 
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La ferme des rescapés : elles soignent 600 animaux

 

L'association la Ferme des rescapés est née voilà sept ans à Cassagnes. Mais cela faisait déjà une dizaine d'années que Verena Fiegl recueillait des animaux dans sa ferme. Quelque 300 chats, des chevaux, chiens, chèvres… y reprennent goût à la vie.

Quand la famille Fiegl s'est installée à Cassagnes, elle a amené une centaine d'animaux dans ses bagages. Elle en a maintenant 600. Des chats pour moitié, mais aussi des chèvres, chevaux, chiens, poules, lapins, deux vaches, un zébu, un perroquet mélomane… Des animaux que Verena Fiegl et sa fille Morlind ont sauvés et à qui elles fournissent un havre, dans la Ferme des rescapés. (...)

 

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Le 16 juin 2016
Article d'une bénévole :
 

Un jour, j'ai découvert la ferme

 

Bonsoir,

J'ai découvert la ferme un jour d'hiver. Accompagnée par une amie j'amenais une agnelle promise à l'abattoir. Puis j'ai eu la chance de m'y rendre plus fréquemment pour aider les hôtesses des lieux dans leur travail.

Les animaux y sont nombreux ; chevaux, ânes, moutons, chèvres, oiseaux, chats, chiens....et ont tous le même dénominateur commun : ils viennent de milieux de souffrance, de surexploitation, d'abandon. (...)

 

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La ferme des Rescapés a besoin de vous

 

Il arrive encore trop souvent que des êtres vivants dits inférieurs soient victimes de la bêtise, de l'intolérance ou de l'hostilité (voire des pires vilenies) de certains humains. Ce malgré l'évolution positive des mœurs et des consciences.

Quand des animaux sont l'objet de cet ostracisme ou de mauvais traitements, toujours inadmissibles, il est souvent difficile de leur trouver un lieu d'accueil convenable. Les refuges existants sont presque toujours saturés et n'acceptent, en général qu'exceptionnellement, de recevoir un surplus de ces petits laissés-pour-compte. (...)

 

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Le 13 avril 2011

Article et reportage de 30 Millions d'Amis :

 

Depuis 13 ans, une mère et sa fille recueillent les animaux en détresse dans une ferme aménagée du Lot (46). La Fondation 30 Millions d'Amis a décidé de soutenir l'action courageuse des deux femmes et l'émission 30 Millions d'Amis leur consacre un reportage, samedi 16 avril à 12h50 sur France 3. (...)

 

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Voici un large extrait de ce reportage tourné en 2011 :

 

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