La Ferme des Rescapés
La Ferme des Rescapés

ADOPTER UN ANIMAL AU REFUGE EN SAUVE UN AUTRE !

La Ferme des rescapés n'est pas un parc animalier. Il n'est pas possible de visiter. Pour des raisons de sécurité, et de tranquillité pour les animaux, il est interdit de rentrer dans les prés, bâtiments ou chatteries.

Pour une adoption, un abandon ou pour amener des dons, merci de convenir au préalable d'un rdv, avec une responsable du refuge.

MERCI DE NOUS CONTACTER DE PREFERENCE PAR TELEPHONE AU

06 04 42 12 01

OU

06 04 41 80 45

NOUS N'AVONS PAS LE TEMPS DE REPONDRE AUX MAILS  

Adresse :

LA FERME DES RESCAPES
Le Fraysse

46700 Cassagnes

Pour joindre l'association, que ce soit pour une urgence, un conseil ou une information, veuillez téléphoner au

06 04 42 12 01. 

La ferme des rescapés étant reconnue d'intérêt général,
66 % du montant de votre don peut être déduit des impôts. Pour tout don, un reçu fiscal vous sera adressé.

                  Actualités, infos diverses

La Ferme des rescapés

Le Fraysse

46700 Cassagnes

Tel : 0604418045 / 0604421201

 

                          A Cassagnes, le 26 novembre 2023

 

     Une année remplie d’épreuve

Chères donatrices, chers donateurs,

En cette fin d’année, je fais appel à vous pour nous aider.

Aider le refuge à pouvoir continuer d’exister.

Cette année a été remplie d’épreuves pour nous. Ma mère malade depuis 3ans, a subi une lourde dans la moelle épinière, cet été.

Elle n’a jamais arrêté de travailler alors qu’elle ne pouvait presque plus marcher. Durant ces trois longues années remplies de grandes douleurs, même la veille de son opération, elle a nettoyé les chatteries, porté le linge, entretenu la ferme, géré les animaux, ….

Elle a travaillé dur, avec un courage, une ténacité et une rigueur dont elle seule est capable.

Et quelques jours après sa sortie de l’hôpital, elle a recommencé.

Elle aurait souvent voulu faire une pause, se reposer ne serait-ce que quelques heures, mais elle savait que les animaux avaient besoin d’elle.

Ma mère et moi-même, ne sommes pas salariées de l’association. Notre travail est entièrement bénévole.

Mais face au nombre inédit des animaux qui trouvent refuge à la ferme, nous avons fait appel cette année à une jeune femme qui travaille désormais deux jours par semaine pour l’association.

Elle a été auparavant un an bénévole et a donc appris le fonctionnement de la structure et du travail et de la rigueur demandée.

Déjà les frais de ces deux jours de travail, sont parfois difficile à sortir, surtout que cette année nous remarquons vraiment de plein fouet la hausse des prix de l’alimentation, de la litière et du vétérinaire. Chaque mois nous dépensons plusieurs milliers d’euros pour les croquettes et boites des chats.

Parallèlement, il ne passe pas un jour, sans que plusieurs personnes sollicitent notre refuge pour un animal en détresse.

Et comme disait ma mère récemment, dans la majorité des cas, nous sommes vraiment le seul espoir pour l’animal d’échapper à la mort.

Nous avons accueilli des centaines de chats de fourrières, menacés d’euthanasie imminentes.

Surchargées et en manque de personnel, les conditions de vie, dans certaines fourrières sont dures. Les chats qui en sortent, sont fatigués de leur vie d’avant (abandon, errance, bagarres, manque de nourriture...) et du stress et parfois maladies du passage en fourrière.

Mais attention, ce n’est pas la fourrière normalement qu’il est responsable de cette situation.

Mais les innombrables particuliers qui abandonnent des milliers d’animaux tout au long de l’année.

Ils se débarrassent de leur animal comme d’un objet et ne le font jamais stériliser.

Quand les chats ne viennent pas de fourrières, ce sont les municipalités de plusieurs départements qui font appel à nous pour les sauvages, errants, non désirés ou trop nombreux.

Des particuliers nous contactent également quand ils ne veulent pas d’un animal errant dans leur jardin.

Nous avons dédié à la ferme encore plus d’espace et de lieux aux chats, mais cela signifie également plus de surface à nettoyer, de linge, …

Nous nous efforçons de leur offrir un “chez eux”, un lieu où ils se sentent bien, en sécurité, en paix, aimés et logés confortablement.

Nous ne sommes pas juste “un refuge de passage” mais leur nouvelle “maison”, leur foyer.

Beaucoup sont sauvages, craintifs ou terrorisés par leur passé et apprécient que nous les laissons tranquilles, sans pression.

Nous n’attendons pas qu’ils se sociabilisent rapidement avec l’humain pour les replacer.

La misère féline en France est énorme et malheureusement il y a peu d’espoir que cela chance.

Notre refuge est sollicité de toute la France pour des chats en détresse, sauvages ou malades. Pour tous ceux qui arrivent malades nous passons des heures à la soigner quotidiennement.

Parallèlement à nos centaines de félins, nous sommes également un grand refuge pour équidés.

Ils sont plus d’une dizaine cette année à avoir été secourus.

“Reformés” de centre équestre ou menacés d’abattoir après avoir été vendus sans scrupules par des particuliers ou des professionnels à des marchands.

Nous les accueillons ici dans nos déjà grands troupeaux.

Plus de 70 équidés vivent à la ferme, en plus des 18 bovins et de la centaine de petits ruminants, chèvres et moutons, réformés d’élevages, a qui nous offrons une retraite et soins.

Les frais vétérinaires et le fourrage sont des charges importantes.

La plupart des équidés sont âgés, fragiles ou blessés par ce que l’humain leur a demandé. Ils nécessitent des soins permanents et réguliers du vétérinaires, du dentiste équin et du maréchal.

Nous travaillons du matin jusqu’à tard dans la nuit pour qu’ils aient toujours des lieux propres, les soins dont ils ont besoins et une bonne nourriture à volonté.

Nous donnons le maximum de nous, tout notre temps, notre énergie, notre force, jusqu’à notre santé.

Mais nous avons besoin de vous pour nous aider à payer les factures des vétérinaires, de la nourriture, du fourrage, de l’électricité, de l’eau, du chauffage, du travail de la soigneuse....

La ferme ne peut continuer à exister sans vous.

Nous sommes le seul endroit qui est prêt de les accueillir, même quand il s’agit d’un chat porteur du coryza, craintif, sauvage, pas propre voir incontinent ou simplement traumatisé.

Nous les accueillons, les soignons et essayons qu’ils soient enfin heureux.

Quand nous avons fait une annonce récemment pour chercher une solution pour une poulinière et sa pouliche, nous n’avons eu que des personnes qui voulaient en tirer un profit ou s’en servir pour leur plaisir personnel. Soit en continuant l’élevage, soit en faisant de l’équitation avec la jument qui est déjà très fatiguée et qui n’aspire surement plus qu’a un peu de retraite.

Ici, nous n’attendons rien d’un animal. Son exploitation prend enfin fin chez nous.

Nous leurs offrons juste une place sur la ferme et nous nous efforçons qu’ils y trouvent leur place et leur bonheur.

Et c’est cela qui fait le nôtre.

De les voir “revivre”, se détendre, remanger, se prélacer devant le poêle ou sur le lit ou être bien entre congénères.

Leur vie d’avant a été rempli de privation, de stress, de peur, de froid, d’attente.

Ils méritent cette chance d’échapper à l’euthanasie ou l’abattoir et d’avoir un nouveau départ dans leur vie.

Nous serons toujours là pour eux, tous les jours, par tous les temps, à nous battre pour eux.

Nous remercions ceux qui nous soutiennent depuis des années, votre fidélité et votre soutien nous sont extremment précieux.

Nous avons besoin de votre soutien.

Nous commençons quatre long mois d’hiver, qui seront une nouvelle épreuve pour nous, comme pour nos pensionnaires.

Le mauvais temps et le froid nous demandent encore plus d’énergie.

Bien cordialement

Et avec toute notre gratitude

Morlind Fiegl

 

 

22 novembre 2023
Au revoir Socrate

 

Il y a des amis qui nous sont si chers et précieux qu'on a du mal à imaginer une vie sans eux.
Alors que Socrate n'était chez nous que depuis 1 an et demi, il était un personnage essentiel de la ferme. Il était si unique, intelligent et futé qu'il nous a profondément marqué.
Il laisse un vide que personne ne pourra combler.
Je me souviens de la première fois où ce marchand t'a présenté à nous. Nous avons immédiatement voulu te sortir de là. Mais un transport n'était pas possible dans  l'immédiat et pendant quelques semaines, on a eu peur que tu subisses le même chemin funeste qu'un âne entier et un hongre de "ce lot" dont tu faisais partie. Tu as travaillé dur pour les hommes durant ta vie. Un travail dans les vignes qui t'a usé.

Mais lorsque tu es arrivé chez nous, tu as toujours davantage cherché la proximité des humains que des autres équidés. De manière générale, tu savais ce que tu voulais et tu étais plutôt doué pour l'obtenir. Tu nous a joué bien des tours et fait rire.
Jamais je ne pensais te perdre foudroyé en 24h. On a tout essayé mais ton corps n'a pas eu la force de continuer et le dernier service que nous avons pu te faire c'est de te laisser partir en dignité. Un départ difficile à accepter. C'est comme un mauvais rêve, dont on espère se réveiller et te voir arriver de ton pas décidé ou attendre derrière le portail....
Au revoir Socrate
Merci d'avoir été là, de nous avoir offert ta sagesse, douceur et amitié.
Merci pour ce que tu nous a enseigné.
Tu as été un ami hors du commun, vraiment.

 

14 novembre 2023
Une journée d' adieux

 

Aujourd'hui nous avons aidé/laissé plusieurs de nos animaux à rejoindre un monde meilleur. 
L'état de santé de Starlette s'est dégradé dimanche et lundi. Nous remercions la Maréchal ferrant qui voulait la prendre chez elle pour mieux la suivre,  mais là,  continuer aurait été de l'acharnement. Starlette s'est donc endormie, pour toujours, grâce à notre vétérinaire qui est toujours très doux dans ces moments difficiles. 
Frimousse, qui s était déjà très lié à elle,  était à ses  côtés pour la rassurer. 


Milano,  un de nos chiens sortis de Roumanie,  dont le cancer a récidivé pour la quatrième fois a lui aussi été endormi. La récidive était cette fois-ci dans son sinus,  inopérable. Il l'empêchait à présent de respirer et manger convenablement. 


Deux chèvres de réforme,  sorties d'un élevage laitier cet été se sont également envolées. La première était atteinte de la courante maladie d'élevage,  le caev. Ses gros genoux étaient à présent très douloureux et elle peinait à se tenir debout. La seconde, une toute jeune, " a fondu " d'un point de vue musculaire,  sans réponse à tout traitement vétérinaire.


Aussi difficile des journées comme celles ci soient-elles,  cela fait aussi parmi de nos devoirs que nous avons envers eux. Ils ont cette chance (que les humains n'ont pas lors d'une fin de vie) que nous pouvons les aider à partir et leur éviter des souffrances et une agonie.
Adieu à vous quatre ...
Chacun d'entre vous,  nous a marqué à sa façon 
Vous resterez dans nos mémoires

 

11 octobre 2023
Appel au don pour payer les croquettes chats
 

 

Sur la ferme,  vivent plusieurs centaines de félins.

Chaque mois , nous dépensons environ 6000€ pour la nourriture. 

La plupart des chats mangent des croquettes "spécial refuge" mais dautres, ayant des pathologies, ont besoin de pâtée ou de croquettes spécial “digestive”.


Ce mois ci,  nous avons besoin de votre aide pour payer les factures. Notre compte est dans le rouge, nous avons urgemment besoin de 3947,50 € pour acheter des croquettes à nos fournisseurs. 

Lien vers la collecte sur helloasso 

 

5 août 2023
Nous sommes sollicitées tous les jours pour des chats et chatons abandonnés... c'est infini

 

Notre association prend normalement en priorité les chats sauvages ou craintifs qui ne trouvent rien et qui sont massivement euthanisiés en fourrière. Mais depuis quelques semaines les fourrières nous demandent surtout de prendre des chats et chatons sociables, abandonnés parce que leurs structures débordent d animaux trouvés abandonnés.
Des portés de chatons non sevrés, des mères avec leurs petits qui ont été abandonnés en bord de route, dans un carton ou aux poubelles...
Des chats adorables qui ne comprennent pas ce qu'il leur arrive ni pourquoi ils ont été abandonnés. Certains ont manqué d'eau et de nourriture plusieurs jours, ils arrivent maigres et très parasités. Certains ont déjà une diarrhée ou un coryza. Il y a évidemment des décès. Alors que nous essayons de les sauver, de leur offrir le meilleur, nous nous retrouvons au plus près de la souffrance et de la misère de ce que signifie et ce qu engendre ces milliers abandons d'été. Ce n'est pas toujours facile, bien au contraire.
D'autres sont en pleine forme et nous émerveille avec leur charme. Ils jouent, ronronnent...
Depuis début juillet, plus d'une centaine de félins de tout âge a été pris en charge par notre association et refuge.
Nous avons évidemment des frais énormes.
- En vétérinaire, les stérilisations, les vermifuges, vaccins, tests, traitements....
- En nourriture. Nous donnons des bonnes croquettes et pâtés , indispensables pour les remettrent sur pied et à leur santé
-- En investissement dans la structure, avec cages d isolement,....
Et nous sommes occupées aux soins et au ménage de tôt le matin jusqu'à très tard le soir.
Nous avons Vraiment besoin de votre aide et soutien pour nous aider à payer les factures vétérinaires et de nourriture.
Nous ne parvenons plus à tout payer.
Hier nous avons reçu une facture de 2536 € rien que pour la clinique des fauvettes
Chaque don de nourriture est bienvenu

Les dons sont déductibles des impôts à 66%.
Si vous souhaitez joindre l'association, nous vous rappelons qu'il n'y a en ce moment que un unique numéro, le 0604421201
Merci
 
 

Urgence croquettes chiens

Les chiens ont besoin de vous


Sur la ferme des rescapés vivent encore une cinquantaine de chiens.  Beaucoup viennent de Roumanie et sont très craintifs voir intouchables. Quelques chiens sont également toujours à l'adoption. Tous vivent libres avec nous sur la ferme. Nous n'avons presque plus de croquettes pour eux. Les années précédentes nous recevions des dons d'autres refuges , mais avec la flambée des prix , hormis l'aide de la fondation 30 millions d'amis,  nous devons tout acheter. Ce mois-ci,  après 4000€ de facture d'électricité,  5000€ de factures    vétérinaires et les factures du foin, nous n'avons pas suffisamment pour payer les croquettes d avril et mai pour les chiens. 


Nous avons mis en place une collecte sur helloasso qui se termine le 30 avril 2023. 
Notre association étant reconnue d'intérêt général, 66 % du montant de votre don peut être déduit des impôts.

 

Chaque don est très précieux pour nous, nos chiens ont besoin de votre aide.

 

Lien vers la collecte

 

 

 

La Ferme des Rescapés

Le Fraysse

46700 Cassagnes

 

Tel : 0604418045 / 0604421201

Email : protectionanimaux46@gmail.com

 

Très chères donatrices, très chers donateurs,

 

C’est difficile pour moi d’écrire une lettre de Noel face à cette violence et cruauté un peu partout. Face à l’indifférence envers la vie humaine et animale et encore plus face à leurs souffrances.

 

Mais je tiens à vous écrire et vous remercier très chaleureusement pour votre soutien, générosité et fidélité. Tout le long de l’année vous nous avez soutenu pour sauver des animaux et de maintenir la grande Ferme des rescapés, remplie avec des âmes blessées par l’homme. 

 

Grace à vous ils trouvent très souvent définitivement leur famille ici à la ferme, qui les soutient et qui les aime très fort. 

C’est vrai nous sommes une famille très nombreuse qui ouvre ses portes à ceux qui sont menacés d’une mort certaine.

 

C’est grâce à votre encouragement que nous trouvons encore la force de continuer, de nous battre pour eux, d’effectuer notre immense travail quotidien malgré l’épuisement et mes graves problèmes de santé.

Votre soutien et votre confiance nous donne l’élan d’accomplir notre travail jour et nuit. 

 

Sans vous rien ne serait possible.

 

Je vous remercie et vous adresse mon immense gratitude

 

Verena Fiegl 

 

Grace au Plan de relance du gouvernement, dont a pu bénéficier le refuge une nouvelle fois cette année, nos structures pour les équidés se sont nettement améliorées. 

Une quinzaine équidés (ânes, chevaux, poneys) ont été accueilli cette année. Certains ont été abandonnés par leur propriétaires qui n’avait plus les moyens de les assumer, d’autres ont été sauvés de l’abattoir. 

 Plus de 70 équidés vivent sur la ferme une belle et paisible retraite. Ils représentent une partie importante de nos charges par leur alimentation et les frais vétérinaire ( vermifuges, vaccins, soins,..) maréchal. 

Nolin, un cheval qui n’a jamais connu la liberté du pré et le contact et amitié entre congénères avant d’arriver ici, fait partie de nos rescapés de cette année. 

 

Une vingtaine de chèvres en réforme ont été accueilli cette afin de leur éviter l’abattoir. 

 

40 poules de réformes d’un élevage en bâtiment, ont, grâce à des bénévoles, échappé à la mort et découvrent une nouvelle vie à la ferme.

3 oies nous ont rejoint également à la suite du décès de leur propriétaire.

Nous avons bien évidemment toujours Tom, notre Zébu et nos 18 bovins : Little Rock, Cheyenne, Roya, Lagrima, Lou, Maya, Isabelle, Nathalie, Sunny, Gabriel, Shelo, Ricotta , Blondie, Nebraska et tous les autres …

 

Notre principale cause est et reste évidemment les chats. Sauvages, craintifs, malades, blessés, …. ces mal aimés , qui ne trouvent pas solutions ailleurs et qui sont euthanasiés systématiquement par des fourrières, vétérinaires et tués par des particuliers ( empoisonnement, noyade,…)

 

Avec la hausse des matières premières cette année, nos frais d’alimentations et de litière ont énormément augmentés. 

Les frais vétérinaires sont aussi énormes. Peu de cliniques font des tarifs « associatif », les vermifuges, traitement coryza, stérilisations, test fiv/felv, les produits parasitaires, … nous coute chaque mois plusieurs milliers d’euros. 

 

Mais les centaines de chats qui vivent ici, ont échappé à une mort certaine. Ils méritent maintenant d’être soignés, choyés et logés dans les meilleures conditions possibles.

Du matin jusqu’à dans la nuit, nous nettoyons leur lieu de vie, faisons en sorte qu’ils aient toujours des couvertures et coussins propres, (nos 4 machines tournent en permanence) et les surveillons pour voir s’ils vont bien et s’intègrent bien au groupe dans le lequel ils sont. 

 

Nous devons tous les jours être pleinement concentrée sur notre travail, nous avons en permanence une immense responsabilité envers nos animaux. Jour comme nuit, tous les jours de l’année, notre travail est notre vie et quotidien. 

 

L’ensemble de nos pensionnaires vous remercie de les soutenir, de leur permettre de vivre ici , de leur offrir les soins dont ils ont besoin.

 

Chaque don est infiniment précieux pour eux

 

Sans vous, rien n’est possible

 

Merci du fond du cœur

 

La fin de l'année approche. Si vous êtes imposable, notre refuge étant reconnu d'intérêt général, vous pouvez déduire de vos impôts 66% de votre don !

 

Pour tout don, un reçu fiscal vous sera adressé.

 

Nous remercions très sincèrement et chaleureusement toutes celles et tous ceux qui nous ont déjà manifesté leur soutien !

 

- Nous soutenir via hello asso : 

http://urlr.me/PbqGt

 

- D'autres moyens pour faire un don sont expliqués ici :

https://www.la-ferme-des-rescapes.org/faire-un-don

 

Un GRAND MERCI de nous aider à poursuivre notre combat.

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La Ferme des Rescapés

Le Fraysse

46700 Cassagnes

Tel : 0604418045

Courriel : protectionanimaux46@gmail.com 

https://la-ferme-des-rescapes.org

 

                                                                      A Cassagnes , le 16 octobre 2022

 

Chères donatrices, chers donateurs,

 

J’aimerais vous informer sur notre travail de l’été et lancer en même temps un appel aux dons.

Comme je vous en avais déjà fait part début aout, nous avons été confrontées à un abandon sans précédent.

Jusqu’à maintenant nous avons accueilli, chaque jour, plusieurs chats ou groupes de chats abandonnés, errants… Les personnes qui nous les ont amenés ne supportaient pas leur présence dans leur jardin ou devant chez eux. « Se débarrasser » c’est ce que nous disent toutes ces personnes, le plus vite et sans frais.

Les chats arrivent souvent très mal nourris, parasités, non soignés, épuisés.

Beaucoup de chats qui arrivent sont des chats qui ont été abandonnés ou laissés sur place quand les propriétaires ont déménagé. Non stérilisés, ils se reproduisent, tombent malades et finissent par  déranger.

 

Aujourd’hui une personne va m’apporter une famille avec 5 chatons sociables qui sont arrivés chez elle.

A ma question « pourquoi ne pas les avoir placés vous-même ? », elle m’a répondu : Ils sont pleins de puces et de vers, ils ont beaucoup de diarrhée !

Quand je lui demande pourquoi elle ne les déparasite pas, elle me répond : « mais ils ne sont pas à moi, Madame ! Ils doivent partir, ils font leurs besoins partout »

 

Dans un cas comme celui-ci, je crains pour l’avenir des chats. Beaucoup de personnes les abandonnent dans les bois, au bord de la route, s’ils ne trouvent pas de solution ; d’autres nous disent ouvertement qu’ils vont les tuer, qu’ils l’ont déjà fait avec la portée précédente ou d’autres chats.

 

J’ai accepté de les prendre.

Pourquoi ? Parce que tous les chats qui sont arrivés chez nous, sont des merveilles, même les sauvages, ceux qui crachent par peur ou ceux qui sentent mauvais parce qu’ils ont des infections buccales ou des plaies.

Tous ces chats n’ont rien demandés.

Vous allez me dire je ne peux pas tous les sauver. Je le sais très bien, nous refusons des dizaines de cas par jour mais acceptons d’autres qui sont en danger.

 

Actuellement nous travaillons jusqu’à l’épuisement dans la nuit. Les appels n’arrêtent pas, beaucoup d’autres associations sont complets ou ne répondent pas.

De plus ils prennent souvent les « jolis » chatons, avec les poils longs, typés siamois, pour lesquels ils vont trouver des adoptants rapidement.

Les noirs, les craintifs, sauvages ou malades restent sur place.  

 

Le fait que nous accueillons beaucoup de chats et que nous en avons déjà beaucoup pèse sur notre budget. La nourriture, les frais vétérinaires, la litière se chiffrent en milliers chaque mois.

Les vétérinaires ont pratiquement doublé le prix pour les castrations et de certains médicaments comme une pommade antibiotique pour les yeux qui coutait 7€ avant et 13,5 € maintenant.

Le prix du sac de litière de 18kg/ 40 L a doublé également et coute 10€ à présent. Comme nous avons 12 lieux de vie différents (maisons, chatteries, chambres) pour les chats à la ferme, nous avons besoin d’environ 5 sacs par jour.

Un vermifuge pour un chat adulte coute 12,3€.

 

Les adoptions sont rares sauf si ce sont des « beaux » chats ou si vous donner des chatons à des personnes qui veulent le troisième car les deux autres se sont fait écraser.

 

La situation est terrible aussi pour les chiens. J’ai constamment des appels de propriétaires qui me demandent de prendre leur chien de race avec lequel ils rencontrent des problèmes. Mais nous refusons tout, vu le nombre de chiens que nous avons encore au refuge.

 

Nous avons récemment accueilli 2 ânes qui ont travaillé toute leur vie et maintenant ils devaient partir à l’abattoir.

10 chèvres laitières de réformes sont arrivées début octobre, squelettiques, très parasitées et fatiguées. Les éleveurs les ont exploités pendant des années et maintenant elles devaient terminer à l’abattoir.

Le prix pour le foin a augmenté avec la sécheresse. Nous dépensons environ 600€ pour le fourrage chaque semaine.

Nous avons accueilli 3 poneys cet été atteint de fourbure avancé et non soigné. Les propriétaires les ont nourris au grain et ont provoqué des terribles souffrances pour ces animaux.

 

Comme vous le voyez nous continuons notre combat pour offrir à des animaux en détresse, une vie meilleure, un foyer, des soins, une nourriture de qualité et à volonté.

 

Mais nous avons besoin de votre soutien, même le plus petit des dons nous aide à sauver, soigner et rendre heureux des animaux

 

Verena Fiegl

 

 

Appel au don du 14 juillet 2022

Une fourrière nous a contacté pour prendre en charge des chatons qui risquaient l'euthanasie.

Il n'ont pas trouvé d'autres associations pour les accueillir et sont submergés d'animaux abandonnés.

Nous faisons appel à votre aide et générosité pour nous aider à payer les frais vétérinaire et de nourriture.

Pour nous soutenir :

Merci beaucoup pour eux

❤

A Cassagnes, le 27 février 2022

 

Chers lecteurs, chères lectrices, 

 

Au tout début de l’année, nous avons pris en charge une vingtaine de chèvres en réforme pour les sauver de l’abattoir. Elles sont arrivées maigres, carencées, atteintes de mammites chroniques ou avec des pis atrophiés.  Depuis deux semaines, elles ont commencé à mettre bas. 

Il est très fréquent que des animaux de ferme, de sexe femelle, destinés à l’abattoir soenit en gestation soit pour augmenter leur poids , soit parce que les éleveurs ne se soucient pas de l’etat de l’animal au moment de l’abattage. 

 

Comme les mères n’ont pas suffisamment de lait, nous devons complémenter les petits au biberon. 

Mais les mères sont très heureuses de pouvoir garder leurs petits , qui en élevage , leur sont enlevés au bout de  24 à 48h.

 

Notre association est également sollicitée pour des chats sauvages, malades (fiv positifs ) ou avec des troubles du comportement.

 

Nous avons accueilli Eden, un chat soit disant agressif et pas propre, qui se révèle être simplement terrorisé par l’humain mais adorable .

Matou, sida positif , allait finir euthanasié car il attaquait les chats du voisinage.  Il  s’est parfaitement intégré dans la chatterie. 

25 chats sauvages, d’un particulier  qui n’a jamais fait stériliser ses animaux , découvrent chez nous enfin nourriture de qualité, confort, soins et un foyer où ils commencent à se détendre. 

Lucas, un chat errant depuis des années, également sida positif, et atteint d’un abcès , reçoit désormais tous les soins dont il a besoin. 

 

Au début du mois de février, une caisse avec 8 chiots  a été déposée dans la nuit dans notre refuge. Nous avons déjà trouvé des adoptants pour la plupart d’entre eux, il reste une femelle de couleur fauve. 

 

Une chienne sortie d’une fourrière en Roumanie, qui vivait depuis des années chez nous au refuge, a eu l’immense chance d'être adoptée il y a quelques jours. 

Une de nos  juments a également été adoptée et profite pleinement de sa nouvelle vie avec une autre jument dans le Causse. 

 

Nous sommes encore en train de planter des nouveaux arbres  pour avoir à termes plus de zones d’ombres pour les animaux et de zones refuge pour les animaux sauvages.  Notre propriété est depuis l’automne dernier “Refuge Aspas”. 

 

Votre soutien pour les frais vétérinaires, de nourriture, d’entretien ,etc… est extrêmement précieux pour les animaux .

 

Nous vous remercions profondément pour votre confiance et aide dans notre travail. 

 

Morlind Fiegl

 

Actualités des éditions précédentes

 

RAPPORT ANNUEL 2021

La Ferme des Rescapés         Le Fraysse                                                                                                                                 46700 Cassagnes                                                                                                                   Tel: 0604421201 ou 0604418045

Email: protectionanimaux46@gmail.com                                                                                      Site internet: https://la-ferme-des-rescapes.org et  https://lafermedesrescapes.over-blog.org 


 

A Cassagnes, le 12 décembre 2021 

 

Chères donatrices, chers donateurs, 

Chères lectrices, chers lecteurs, 

Chères donatrices, chers donateurs, aujourd'hui je vous écris pour vous remercier.

Vous, qui nous apportez votre soutien, ponctuel ou régulier, pour certains depuis des années, vous êtes les piliers , les anges , de la ferme. Sans vous, rien ne serait possible. Vos dons sont si précieux.

C'est grâce à vous que des vies sont sauvées. C'est grace à vous que des animaux abandonnés , maltraités, malades, destinés à l'euthanasie ou à l'abattoir trouvent refuge , soins et paix à la ferme.

Grâce à vous nous pouvons leur acheter de la nourriture de qualité, leur offrir les soins vétérinaires dont ils ont besoin, améliorer , réparer les structures  de la ferme et assurer son fonctionnement. 

Un immense MERCI. 

Cette année , nous avons agrandi l'espace de détente, de vie et de jeux  des chiens. Grâce aux clôtures de 2m règlementaires (consignes DDPP) jusqu'aux portails , ils peuvent être libres dans toute la zone dehors entre les chatteries.  Pour les chiens "sauvages " ou très craintifs de Roumanie , qui ne trouvent pas d'adoptants , cela leur permet de ne pas devoir vivre dans la cour du refuge. 

Des clôtures très abimées côté voisin et entre les bovins et les moutons ont également été refaites. 

Le pré tout en haut du refuge, a été clôturé afin de pouvoir accueillir les chèvres et moutons et non , uniquement les chevaux. 

Toutes ces améliorations, indispensables pour la sécurité et le bien-être des animaux, c'est grâce à vous qu'elles sont possibles. 

En début d'année, nous avons été encouragées, par la ddpp, a faire un dossier au Plan de Relance. Il a été accepté pour la construction de 3 boxes pour les chevaux. 

Cet nouvel aménagement est un progrès énorme pour les vieux équidés qui peuvent maintenant passer l'hiver bien au sec et choyés. Ils permettent également de soigner un cheval malade ou blessé  ou d' y installer un nouvel arrivé.

La construction a malheureusement , avec l'augmentation des prix de matériel (bois,...) dépassé le devis initial et la différence est restée à notre charge. Le remboursement pour  l'aide accordée a été très longue et , nous avons été contraintes en septembre d'emprunter (sans intérêts) 8000€ que nous devons  rembourser avant la fin de l'année. 

De novembre à mars , nous dépensons environ 3000€/ mois pour le foin et la paille qui sont livrés à la ferme pour tous les équidés , bovins et moutons. 

Chaque mois , environ 3000€ servent à payer les frais vétérinaires. 

A ces grosses dépenses il faut rajouter les frais d'alimentation chats , chiens, et volailles, la litière des chats , les granulés de bois en hiver pour le chauffage chatterie, l'eau, l'électricité,etc ....

Un de nos tracteurs a également eu plusieurs grandes réparations (joint de culasse, problème de freins...) 

Un de nos fournisseurs de foin attend toujours le paiement d'une des fondations qui nous apporte son soutien depuis des années. 

Rien n'est évident, la gestion demande énormément de temps, d'organisation, de patience, d'énergie, dont beaucoup de personnes ne se rendent pas compte.

 

Je remercie également tous les bénévoles.  Vous êtes nombreuses ( oui presque uniquement des femmes) à nous apporter votre  soutien, à organiser et  participer aux collectes de nourritures, faire des trajets chez le vétérinaires, faire des courses ou venir à la ferme pour aider à vermifuger, soigner , nettoyer.....

Merci à ceux qui viennent de loin une ou deux fois par an depuis des années, pour aider sur une journée.                                                                                                                        Merci à tout le  fidèle  et super groupe local qui nous apporte un soutien formidable.  Un immense  pour vos initiatives et votre temps donné à la ferme. 

Un grand merci à vous toutes et tous pour votre aide.  

 

Pour nous , quatre longs et durs mois d'hiver ont commencé. Le froid et la pluie augmentent le travail et le rendent  plus pénible et dur. 

Les chats sont davantage à l'intérieur, les chiens salissent beaucoup les couvertures et lieux de vie ( maison, niches, préau,..) et les animaux de fermes sont plus souvent aux étables.

Des étables qui ne peuvent pas être curées avec le tracteur. Tout le fumier doit être sorti manuellement , un travail très physique ,lourd et épuisant.

Les dizaines de paniers de linges à étendre et porter dans le grenier, cave ou chambre pour sécher sont une tâche  infinie à cette saison.

Même si peu de personnes , ne nous  croient, nous travaillons tous les jours jusqu'à minuit ou plus même si nous commençons tôt le matin.  

Soigner tout le monde, correctement , soigneusement, et maintenir tous les lieux propres demande un travail énorme et infini.  Il faut le faire même si on est fatiguée, épuisée, malade,... 

Comme nous vivons parmi eux et que s'absenter est très difficile, voir impossible, on est toujours "dedans" .

J'ai commencé à m'investir dans ce refuge il y a 13ans.  J'aime mon travail, travailler à leurs côtés, les soigner , les voir évoluer, leur offrir un foyer , un "chez eux".  

C'est un travail souvent difficile où il faut faire preuve de beaucoup de rigueur, de concentration, d'application et d'abnégation. Mes journées leurs sont entièrement dévouées. 

Dans ce monde où les  animaux de ferme sont abattus par milliers chaque jour,  voir nos 19 bovins, 80 équidés et  centaines de moutons rescapés, vivre en sécurité et en paix à la ferme ,  est la satisfaction de faire un travail utile.

Vendredi dernier, une liquidatrice judiciaire , nous a téléphoné pour nous demander d’intervenir rapidement pour deux ânesses en détresse, laissées à l’abandon dans un pré . 

Un de nos transporteurs est allé les chercher , elles peuvent à peine se déplacer, car elles ont des sabots de plus de 20cm, qui leur causent beaucoup de douleurs. 

Des urgences, des demandes de prises en charge nous en recevons chaque semaine, et même en  refusons beaucoup, en n’accueillant que les urgences, énormément d’animaux comptent sur nous pour leur venir en aide. 

Votre aide, votre soutien, est extrêmement précieux pour eux 

Avec toute notre gratitude,

Morlind Fiegl



 

 

 

Djerba

 

Nombreux sont les particuliers qui s'achètent un âne pour débroussailler un bout de terrain.
On dit des ânes qu'ils sont rustiques et nécessitent peu d'entretien.
Ils étaient à la mode pendant un moment, mais peu de personnes se sont réellement renseignés sur leurs besoins. Ils ont une longue expérience de vie.
Souvent ils sont tenus seuls alors que c'est des animaux qui doivent être au moins à deux.
On nous signale souvent des ânes délaissés et avec des sabots trop longs.

Djerba, aussi a connu ce sort.
Elle vivait seule dans un petit bout de terrain et ne recevait aucun soins.
Elle est arrivée chez nous vendredi dernier.
Pendant le transport elle s'est couchée à cause des douleurs que lui cause ses sabots et parce qu'elle est faible. Elle a seulement 16 ou 17ans ( c'est une estimation car elle est non identifiée) mais paraît en avoir bien plus.

Le maréchal est venu aujourd'hui mais il nous a déjà dit qu'elle gardera des séquelles à vie de cette négligence de ses sabots non parer. Il revient dans un mois pour essayer de la soulager.
Elle va sûrement toujours boiter cause de cette négligence/ maltraitance.

 

Lettre de la présidente 24 octobre 2021

Chères donatrices , chers donateurs ,

Je vous écris aujourd'hui parce que nous sommes dans une situation désespérante. Nous avons accueilli cet année plus d'animaux en détresse que prévue submergées par une vague d'abandon et maltraitance sans précédent. 

Des particuliers , quelquefois cinq par jour, des spa's ou associations sont venus avec des chats compliqués ou implacables , menacés d'être relâchés dans la nature  parce que ils n'avaient aucune solution pour eux. 

Notre refuge a été déclaré éligible au Plan Relance du gouvernement en début d'année et une subvention pour construire 3 boxes à chevaux pour 11380 €  nous a été accordée. Mais a cause de la hausse des pris des matériaux du au Covid et à cause d'un changement sur les travaux , les frais de construction de ce bâtiment se sont élevés à plus de 14000 €. Les 3000€ de différence restent à notre charge et nous n'avons toujours pas reçu l'intégralité de la subvention accordée par la Draaf se qui plonge notre compte dans le rouge car nous avons déjà du régler tous les frais de construction. 

De plus nous sommes obligés de renforcer nos grillages (3000€ le grillage, 700€ de piquets)  vers notre voisin parce que nous trouvons à coté de lui régulièrement des animaux de nous, morts (2 brebis empoisonnées en septembre). Une aide de la part de notre maire n'est pas à espérer comme il est favorable au projet éolien sur la commune contre lequel nous nous battons depuis début septembre.  En plus il est bien ami avec le voisin. 

Une aide financière de toutes les personnes qui nous apportent des animaux n'existe plus . Si nous insistons les animaux attendent la mort. (Lâchés ou abandonnés dans la nature, foret, ou remis sur un site dangereux ou euthanasiés simplement)

Nous apportons de l'aide à des chats et chiens errants accidentés et trouvés sans propriétaire. 

Nous avons accueilli des dizaines de chatons avec le coryza etc.. et les frais vétérinaires sont énormes.

Nous avons accueilli des chevaux, ânes, moutons et chèvres dans un état sanitaire désastreux. 

Cette semaine nous avons accueilli une ânesse d'environ 17 ans , non identifiée, dans un triste état,  complètement négligée par son propriétaire. Elle avait des sabots de 30cm qui l'empêchait de se déplacer . 3 ânesses de reforme d'un élevage qui produit du lait d'ânesse pour des cosmétiques humains sont également  arrivées au refuge cette semaine. 

Le sauvetage ne s'arrête pas au moment où ils rentrent chez nous. Ils leur faut des analyses (sang, coprologie,...), des traitements et parfois des hospitalisation en clinique vétérinaire. 

Hinki , un chat, percuté par une voiture,  trouvé avec une fracture ouverte et prise en charge par notre association, est resté 12 jours en clinique. 

Tous ces animaux mangent tous les jours des grandes quantités de nourriture et de la bonne qualité car cela est très important. 

La litière (granulé de bois en palette)  pour les chats nous a livré vendredi , 1100€. 

Nous sommes sollicités de toute la France et les animaux arrivent de partout. 

Nous n'avons de salariés comme L214 qui ne gèrent que les legs qu'ils reçoivent constamment. 

Nous travaillons comme ça, bénévolement, jour et nuit , sans jour de repos. Nous n'avons le temps de filmer chaque sauvetage pour les réseaux pour récolter de l'argent.

Nous sauvons et continuons notre travail sans fin. 

Mais maintenant La Ferme des Rescapés est en danger et votre aide est necessaire .

J'espère que je peux compter sur vous et surtout tous nos animaux qui ont trouvé enfin un foyer ici où ils peuvent vivre en paix. 

Verena Fiegl 

 

Naissances surprises !

 

Au début de l'été, nous avions accueilli une dizaine de brebis de réforme.
D'après l'éleveur, elle étaient "vides" mais il y a une quinzaine de jours, deux d'entres elles nous avaient fait la surprise de mettre bas.
La première à donné naissance à une fille, que nous avons nommé Angelina. 
La deuxième a eu deux agnelles.
Nous cherchons toujours des noms pour elles, si quelqu'un a des idées n'hésitez pas à nous en faire part ?

Évidemment, le lien entre les mères et leur filles est très fort.

Laissez les animaux hors de vos assiettes !

Chaque jour, 3 millions d'animaux sont tués dans les abattoirs français.
Toutes ces tortures pour une viande dont personne n'a besoin.

 

Septembre 2021 : un nouveau petit rescapé

Lucky, un nouveau petit rescapé 
Hier une femme est venue du côté de Périgueux pour nous amener un agneau de 4 ou 5 mois trouvé tout seul, isolé, au bord d'une route.
Est il tombé d'un camion qui devait le porter à la mort ou a t il été abandonné ? Nous l'ignorons mais ce qui est sûr c'est que cette personne l'a sauvé d'une mort certaine.

Un grand merci à elle et longue vie à Lucky

Surprise du soir !


Immense surprise du soir 
Un anon nouveau né 

juillet 2021, sauvetage de 8 chattes et 23 chatons sauvages 

 

8 chattes sauvages et 23 chatons sauvages et craintifs sauvés de l'euthanasie

Une des fourrières avec laquelle nous travaillons , nous a contacté il y une dizaine de jours.
Chez eux les chatons arrivent par centaines !!
Pour ceux qui travaillent dans le milieu, il est logique que cela est forcément synonyme de morts par maladies et d'euthanasie.
Ces chats sont arrivés en fourrière suite à des signalements de particuliers qui se plaignent d'une chatte arrivée ici dans leur jardin ou d'un chaton trouvé par là.
Ce n'est pas la fourrière qui est à blâmer mais les particuliers qui ne stérilisent pas leur chatte, qui donnent des chatons non identifiés, et sans exiger qu'ils soient stérilisés, les personnes qui abandonnent....

Nous avons accepté de prendre en charge 8 chattes adultes et 23 chatons dont 4 malades .

Une autre fourrière prépare également un transfert de chats et chatons pour lesquels elle ne trouve plus aucune association ou refuge qui accepte de les accueillir faute de place.

Nous faisons appel à votre aide pour nous aider à payer les frais vétérinaires ( soins pour les 4 malades, vermifuge pour tous les chats et chatons car aucun n'a été vermifugé, etc... )et pour les croquettes chatons.
Vous pouvez également nous envoyer des colis de croquettes chatons Kitten ou baby Kitten Royal canin ou des croquettes chatons Purina ONE.

Merci beaucoup pour eux

 

juillet 2021 , sauvetage d'une chèvre et d'un bélier

 

Nous avons été contactées par une nouvelle employée du site qui nous a fait par de son inquiétude et alertées sur les mauvaises conditions de vie de ces deux animaux sur le site d'une usine en plein centre ville
Livrés à eux mêmes, sans le moindre abri, ils vivaient depuis 6ans sur ce terrain de l'entreprise.
Une de nos bénévole a accepté d' y aller avec notre camion pour les récupérer.
Nous la remercions beaucoup.

Les animaux ont été ravis de découvrir le confort d'une étable et du foin.
Ils sont extrêmement méfiants des humains. La chèvre tremble dès qu'elle voit un humain.
Le bélier Deniro protège la chèvre Rosa , ils sont très liés.

Nous leur souhaitons la bienvenue dans notre refuge.

 

Rapport du 19 juillet 2021                                             La souffrance ne prend pas de vacances

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Non. Nous ne sommes pas à la plage ou en vacances. Non.

 

Nous travaillons chaque jour jusqu’à deux heures du matin. Au lever, nous sommes déjà épuisées.

 

Souvent, nous n’avons pas le temps de manger et, le soir, à onze heures quand je suis très fatiguée, j’ai encore trois heures de travail très lourd devant moi.

 

Oui. Nous avons des bénévoles qui nous font des trajets chez le véto ou des collectes pour la nourriture, etc.… Des personnes formidables qui nous dépannent et nous soulagent.

 

Mais le travail quotidien, le nettoyage des 5 chatteries et des 2 maisons, les boxes et les trois étables, toutes les dépendances pour les chiens , la volière….tout ça, c’est à notre seule charge .

 

Les bénévoles qui nous avaient assuré pouvoir nous aider ont craqué au bout de trois jours ou ont fait un très mauvais travail. Bref, ils ne nous ont été d’aucune aide.

 

Nous n’avons pas le « rythme doux de la campagne » avec de longs repas et bavardages ici ou là.

 

Nous courons toute la journée. Nous travaillons avec le portable pour répondre aux messages constants.

 

Chaque jour, nous nettoyons tout à fond. Nous portons constamment de lourds sacs poubelles, du linge(à peu près 4 machines de 15 kg de 7h à minuit), des kilos de litière et de nourriture, etc...

 

Je suis aussi fatiguée par l’insolence, la cruauté et l’indifférence des gens.

 

Cette saison de chatons est celle que je redoute le plus.

 

Ces chattes qui arrivent avec leurs petits après avoir supplié des gens de leur donner de la nourriture, dans leur jardin. . Mais les gens ne leur donnent pas, ils appellent le service d’hygiène qui vient les tuer, si nous ne venons pas tout de suite.

 

« Madame » ne peut pas se déplacer mais nous nous avons le temps de faire plus d’une heure de route pour piéger, repiéger, etc ! Sinon, on sacrifie l’animal.

 

On nous appelle pour nous informer qu’un animal est blessé, très mal en point, affamé. Nous supplions les gens de l’amener au refuge ou de le faire prendre en charge, à nos frais, chez un vétérinaire mais c’est souvent vain.

 

L’appel à une association, c’est déjà assez d’implication personnelle car « il n’est pas à moi » !

 

Nous sauvons constamment des animaux, des chats, des ânes, des chevaux, des chèvres, des moutons, des vaches, des poules, des animaux sauvages blessés, mais à quel prix.

 

Nous sommes sur place 24h sur 24 . Dans la nuit, nous nous levons souvent pour calmer les chiens. Nous ne pouvons nous absenter que très difficilement et c’est toujours une organisation compliquée.

 

Je vous semble amère ?

 

J’aime énormément mon travail et chaque animal « moche » que les gens m’amènent , je l’aime beaucoup, mais ce n’est pas le speech idyllique à la L214 avec la vache qui me lèche la main.

 

C’est du travail dur, fatigant, extrêmement lourd, sale et souvent stressant.

 

Nous sommes responsables de centaines d’animaux et à tout instant, un accident, un drame peut se produire. Si nous ratons quelque chose nous pouvons perdre un animal. Une erreur peut être fatale et c’est irréversible .

 

C’est pour cela que nous sommes exigeantes avec les bénévoles sur place.

 

Nous ne sommes pas un parc animalier.

 

Nous avons beaucoup d’animaux très compliqués, malades ou faibles. Nous les accueillons quand même parce que sinon ils seront euthanasiés, abattus...morts.

 

Ils demandent une attention particulière, des frais énormes et un travail de 24h.

 

Nous n’avons pas le temps pour des visites, ou pour faire régulièrement de jolies vidéos qui rapportent de l’argent.

 

Je vous remercie de tout mon coeur pour votre compréhension, votre fidélité et votre confiance.

 

Verena Fiegl

 

juin 2021, deux ânes sortis de la misère

 

Vendredi nous avons été contactées par les services vétérinaires du tarn et Garonne.
Ils cherchaient en urgence une solution d'accueil pour deux ânes délaissés et négligés.

Leurs propriétaires les avaient gagnés à une loterie il y a 6 ans. Depuis ils vivaient dans un minuscule "enclos " entre des ferrailles et des débris, sans herbe.
Leur eau était sale. La nourriture absente depuis l hospitalisation de leur propriétaire.

Au printemps un anon était né dans cet espace insalubre , boueux et pleins de déchets. Il est évidemment décédé.

Dans l urgence nous avons fait appel à un transporteur professionnel. Il est allé les chercher aujourd'hui.
2 heures et demi ont été nécessaire pour les attraper et leur mettre un licol, car ils n'ont jamais été manipulés et ils étaient apeurés.

Le transport nous a coûté 400€. Nous allons évidemment faire venir un vétérinaire rapidement pour leur faire un bilan puis les faire identifier, vermifuger et faire castrer le mâle.

Tout don et soutien pour ce sauvetage est bienvenue, d'autant plus que nous avons énormément de frais vétérinaires en ce moment avec les nombreuses prises en charge d'animaux ces derniers temps.

https://www.la-ferme-des-rescapes.org/faire-un-don/

Merci beaucoup pour eux

Nous leur souhaitons la bienvenue dans notre ferme refuge.

Ci-dessous, leur ancien lieu de vie.

 

12 brebis de réforme accueillies en juin 2021

 

Hier nous avons été contactées pour venir en aide à 12 brebis de réforme destinées à l'abattoir.
Nous avons décidé de les accueillir pour leur éviter l horreur des longs transports et de l'abattoir .
Elles sont arrivées hier soir. La plupart est dans un mauvais état sanitaire, maigre et affaiblie.
Une est aveugle, une autre a une grande boiterie des suites d'une fracture ancienne, non soignée.
Une troisième est arrivée si faible qu'elle est décédée dans la nuit.
Elles ont entre 3 et 6ans.

Nous souhaitons aux 11 survivantes une belle retraite dans notre refuge.

Cheyenne,Little Rock,Lagrima et Roja en juin 2021

 

 

Vous vous souvenez de Cheyenne et Little Rock et de Roja et Lagrima accueillis au refuge il y a respectivement un et deux ans pour les sauver de l'engraissement et de l'abattoir ?

Ils ont bien grandi et profitent pleinement de leur vie.
Voici quelques photos 

 

Lou,Maya,Nathalie,Isabelle,Shilo et Gabriel sauvés de l'abattoir en juin 2021

La liberté pour tous les animaux sauvés de l'abattoir, printemps 2021

Mai 2021

Petit déjeuner ensemble. Les petits rescapés en harmonie parfaite.La ferme de rescapés a accueilli une vingtaine de lapins et environ 90 cailles pour leur éviter d'être mangés.

RAPPORT DE L'AN 2020:

 

Chères donatrices, chers donateurs,

 

Tout d’abord j’aimerais vous remercier pour votre formidable soutien qui m’a très touché . Vos petits et vos grands et généreux dons nous permettent chaque mois, avec toutes nos forces, de sauver et soigner beaucoup d’animaux.

Malgré notre souhait au début de l’année de diminuer le nombre de nos animaux simplement parce mes forces physiques et morales faiblissent énormément nous avons finalement accueilli plus d’animaux que l’an dernier.

 

Nous les avons acceptés parce que nous étions leur dernière et seule chance avant l’euthanasie ou l’abattoir. Nous avons récupéré aucun chien de Roumanie mais sorti beaucoup de chiens d’ici de leurs conditions extrêmement misérables et violentes.

Des chiens enfermés toute leur vie dans un trou sans lumière et sans contact. De temps en temps de la nourriture et souvent de la violence.

Des chiens de chasse errants et maigres qui se retrouvent maintenant avec des personnes qui les aiment et leur donnent une nouvelle vie qu’ils n’ont jamais connu.

 

Nous sommes de plus en plus sollicités par des mairies qui sont confrontés à un grand nombre de chats sauvages ou abandonnés , chassés par tous le monde, piégés, empoisonnés, noyés. Si nous ne les prenons pas ils sont achevés par les chasseurs.

De plus en plus de vétérinaires nous appellent pour des chats de particuliers qui les amènent pour les faire euthanasier. Les chats ne sont pas propres ( un grand nombre de chats en France doit mourir pour l’hygiène) ou « agressifs » envers leur maîtres ou leurs autres chats ou chiens.

Arrivés chez nous ces chats ne montrent jamais un signe d’agressivité. Ils vivent paisiblement avec nous et d’autres chats.

De plus en plus d’SPA et associations nous demandent de l’aide pour des chats sauvages qui ne sont pas adoptables et trop stressés dans leurs structures. On les voit ici dans nos chatteries, maisons ou sur mon lit (!) content du confort , de la chaleur et de la bonne nourriture.

Ah oui mème un chat sauvage ou affamé abandonné sait après deux jours distinguer les croquettes Royal canin ou brekkies…

 

Mais c’est surtout la misère qui nous préoccupe. Des chèvres, moutons, ânes, vaches, chevaux, délaissés , malades, squelettiques, mourants de faim,silencieusement.

On nous les signale souvent et partout mais si les autorités administratives bloquent on ne peut rien faire sauf essayer de les acheter. De cette façon , nos étables sont pleines avec des animaux souvent à bout de force et mourant quelques jours plus tard.

Un ami à qui j’ai montré ces animaux était scandalisé et choqué par leur apparence et au vu qu’ils n’avaient que 1 ou 2ans .

 

Le début du massacre commence à leur naissance.

J’ai du mal de fêter Noël, la fête de l’amour , la fête de la naissance d’un enfant qui était accueilli dans une étable protégé par des animaux de ferme.

Maintenant je vois des milliard d’animaux gavés, torturés, transportés, étouffés et coupés en morceaux pour notre fête de l’amour.

La viande dans ces assiettes, était un être vivant, il avait une âme, un cœur, des sentiments, des sœurs et frère, une mère et il ne voulait en aucun cas mourir.

 

La chasse ici est en pleine activité , des chasseurs nous ont meme tués des animaux de nous, sans aucune conséquence .

 

Oui je suis usée par toute cette violence autour de moi et indifférence totale.

 

Mais il y a vous qui nous aidez financièrement de sauver , soigner et de maintenir en vie des centaines d’animaux. Merci infiniment pour votre soutien financier ou matériel qui va directement aux animaux.

Nous travaillons maintenant jusqu’à deux heures dans la nuit chaque jour, sans pause.

Merci aux personnes qui nous transportent dans des jours complètement surchargés des animaux à la ferme ou chez le vétérinaire.

Merci aux bénévoles qui font des longs transport d’animaux pour les sauver et les amener au refuge ; des bénévoles qui travaillent mais qui se libèrent souvent en urgence.

Merci à ceux qui apportent de la nourriture pour les animaux et du pain pour nous parce que c’est souvent la seule nourriture que nous mangeons pendant le travail.

Merci aux adoptants qui sont prêts d’accueillir un chien et d’écouter nos conseils. Des adoptants qui ont souvent la longue haleine pour un chien traumatisé. Des adoptants qui viennent souvent de très loin pour nous soutenir.

Merci aux personnes auxquelles on refuse une adoption parce que les conditions ne sont pas compatibles avec nos chiens et qui ne nous insultent pas.

Merci pour les FA pour les chats qui soignent avec beaucoup d’attention et d’amour nos bébés jusqu’à qu’ils soient prêts pour l’adoption.

Merci à tous ceux qui ont rendu un service et aidé cette année et qui nous ont soulagés

Merci pour votre solidarité et votre encouragement

Verena Fiegl

Nouvelle chatterie de quarantaine, été 2020

Après un mois de travaux, la nouvelle chatterie de quarantaine est terminée. ?
Comme depuis le début de l année le" refuge chat " a été restructuré, cette nouvelle chatterie était indispensable pour accueillir de nouveaux chats dans de bonnes conditions.
11000€ ont été investis dans cette structure.
Isolée, fenêtre double vitrage, sol et faces carrelées sur 1m. L électricité va être installée demain et l aménagement intérieur sera fait dès que possible 
?

 

Chères lectrices, chers lecteurs

 

 

Comme pour tous les refuges, le confinement a pour grande répercussion de ne pas pouvoir faire adopter des animaux. Le printemps était pour nous la période la plus propice pour les adoptions de chiens. Et beaucoup attendaient depuis longtemps leur chance.

 

Trois collectes de croquettes organisés par des bénévoles qui étaient prévu en mars et avril ont d’ailleurs du être annulés. Nous devons, par conséquent, acheter davantage de nourriture. Les livraisons de nourriture continuent mais les retard de livraisons sont de plus en plus long selon les fournisseurs. Pour le foin nous avons aussi du nous adapter et trouver des fournisseurs qui continuent de livrer.

 

Nous n’avons bien sur plus aucun bénévole, ne serait ce que pour amener un animal au vétérinaire.

Nous ne pouvons amener aucun animal pour des stérilisations puisque uniquement les urgences sont traités . Et même pour elles , ce n’est pas toujours évident.

 

En ce qui concerne notre travail quotidien, le confinement ne change pas grand-chose. Nos journées sont toujours aussi remplies avec les soins aux animaux et le nettoyage les locaux , structures, boxes, étables…

Il était déjà impossible pour nous de nous absenter du refuge avant le confinement, simplement parce que nous n’en avons pas le temps. Le travail est omniprésent à chaque instant. Nous commençons tôt et finissons très tard, épuisées par un travail physique où il faut constamment porter des choses lourdes (croquettes, sacs de litière, poubelles, fumier, ..) et travailler à un rythme soutenu.

 

Avec le beau temps, les animaux profitent du soleil et de l’extérieur. Les chats adorent les agrandissement de parcs qui ont été réalisés l’hiver dernier. Ils se roulent dans l’herbe et prennent des bains de soleil. Nous leur y avons planté des arbres et arbustes pour qu’ils y aient à long terme, des endroits pour se mettre à l’ombre, grimper ou se cacher.

 

En ce début de printemps, il faut refaire les clôtures des prés d’été pour les chevaux, contrôler celle des chèvres pour ne pas qu’elle aillent chez le voisin et vermifuger tous les animaux.

 

 

Un immense merci à celles et ceux qui continueront de nous apporter leur soutien et aider pour payer les factures.

 

Merci pour eux

 

 

 

 

Nouvelles : juin 2020

 

 

Chères Donatrices, chers Donateurs,

 

Je vous écris aujourd’hui parce que nous n’avons pas donné beaucoup de nouvelles ces derniers temps. Avec la pluie, nous avons dû gérer les étables inondées, le linge sale, un travail sans fin.

En même temps, après les fêtes de Pâques les éleveurs mettent énormément de brebis et de chevreaux à l’abattoir et les marchands nous proposaient constamment des animaux squelettiques et fatigués : moutons, chèvres de l’âge de 3-4 ans exploités jusqu’au bout. Il y a quelques semaines, nous en avions récupéré une vingtaine dont 4 sont déjà morts.

 

Plusieurs mairies nous ont demandé de l’aide pour des saisies d’animaux de ferme et des chats.

Deux nouveaux veaux sont arrivés ; notre but était de sauver au moins deux d’un transport en Espagne pour l’abattoir. Des bébés qui tenaient à peine debout, complètement perdues.

Et finalement bien sûr, après le confinement, constamment des appels pour des chats errants, blessés, des chatons partout.

Des appels de particuliers qui voulaient nous laisser leurs propres chatons… Des appels de mairies pour des chats délaissés parce que leur propriétaire était décédé. Nulle part, quelqu’un qui se proposait pour ces animaux. Nous avons abandonné notre décision de ne pas prendre cette année des chatons, vu leur misère, leur mort certaine et la cruauté de nombreuses personnes.

Nous sommes témoins de maltraitances atroces, mais les auteurs de ces actes ne sont jamais poursuivis par les autorités.

 

Ces derniers jours, un monsieur nous a appelées car il avait trouvé de tout petits chiots juste à côté d’une route dans un fossé. C’était des bébés de 4 semaines angoissés et tremblants.

 

Hier nous avons eu la chance de trouver des adoptants chaleureux et sympathiques pour 3 chiens après des semaines de déceptions. Il y a beaucoup de gens qui ne sont pas prêts à s’investir quelques semaines jusqu’à ce que le chien prenne confiance en eux. Ils cherchent un plaisir pour eux sans investissement, ni patience. Le chien recherché doit être jeune (sinon il ne s’habitue pas), pouvoir rester quelques heures tout seul (sans bouger, pleurer ou faire des bêtises), s’entendre avec tout le monde, les chats, les lapins et faire du vélo ou 2 heures de jogging quand monsieur ou madame rentre. S’il n’est pas propre ou perd ses poils, il doit rester dans le jardin ou le garage sans aboyer ou fuguer. Idéalement, ce doit être une femelle qui ne doit pas peser plus de 5 kilos parce que leur propre chien d’élevage fait déjà 40 kilos.

Malheureusement, nous n’avons pas ce type de chien.

Par contre, j’ai à peu près 5 appels par jour de particuliers qui ne veulent plus de leur Malinois, Border collie, Staffordshire, Berger d’Anatolie ou Berger australien de 6 mois ou 1 an car il détruit, aboie, fugue pendant les 10 heures où il reste seul. Les propriétaires ont consulté des comportementalistes (plusieurs), des vétérinaires, dépensé beaucoup d’argent et finalement nous sommes leur « dernier secours ».

 

Nous sommes très sollicitées pour des urgences alors que nous ne sommes qu’au début de l’été. Nous avons ouvert une cagnotte pour nous permettre de faire à tout les frais.

 

Merci infiniment pour votre precieux et fidèle soutien.

 

Rapport de fin d'année 2019

 

Chères donatrices, chers donateurs

Le froid s’installe et nos maisons et chatteries sont pleines d’animaux qui cherchent un abri et de la chaleur.

 

L’année est presque finie et j’aimerais partager avec vous un bref bilan de nos sauvetages et de notre vie quotidienne.

 

La souffrance animale qui se manifeste pour chaque espèce nous a de nouveau obligé à accueillir un grand nombre d’animaux pour les sauver d une mort cruelle et certaine.

 

Nous avons organisé deux grands transports depuis une fourrière roumaine, un mouroir et un lieu où règne une violence humaine sans fin.

Parmi les chiens qui sont arrivés à la Ferme des Rescapés, certains, bien que traumatisés, ont une grande capacité de résilience . Nous avons pu trouver des personnes merveilleuses qui leur donnent amour et attention.

Il y a d’autres chiens qui ne sont pas encore prêt pour l’adoption , malgré beaucoup de travail de notre côté. Ils sont terrifiés par l’humain.

 

 

Deux fourrières nous ont également confié un très grand nombre de chats. Elles nous les ont amenés afin de leur éviter l'euthanasie. Il y a des chats sauvages mais aussi des chats abandonnés, parfois très beaux et affectueux.

Les chats sauvages sont rarement plus agés que 3 ou 4 ans. « Chats libres» dehors , face aux maladies et aux dangers , leur espérance de vie est très courte.

On nous a apporté des chats trouvés dans la rue qui traînaient depuis des semaines avant que l'on nous avertisse. Malheureusement, le temps qui s'est écoulé avant leur prise en charge est bien souvent trop long et certains n’ont pas survécu.

 

Une petite chatonne siamoise, type sacré de Birmanie âgée de tout juste 3 mois traînait autour d une maison et éventrait les poubelles comme nous l'a expliqué la femme qui nous l'a finalement apportée. Un matin elle l’ a finalement trouvé blessée. Elle ne lui avait jamais donné quelque chose à manger.

Jamais je n'oublierais comment la chatonne me parlait, ni comment elle engloutissait la nourriture avidement tous les jours.

Abandonnée, jetée hors d'un foyer, elle n'a jamais été aidée par personne et s'est retrouvée seule dans la nature.Mais, comme toujours, les chats abandonnés ne se débrouillent pas seuls.

Malgré les traitements, son état ne s’est pas amélioré. Le vétérinaire a constaté que sa colonne vertébrale était cassée, probablement suite à un coup reçu ou un autre traumatisme.

Nombreuses sont les personnes qui ont pour devise: surtout ne pas donner à manger, ne pas abriter un animal en détresse qui pleure, qui nous suit, qui miaule devant la porte. Il risquerait de penser qu'il a trouvé une maison.

«On n'a pas les moyens», combien de fois ai-je entendu cette phrase pour justifier son propre égoïsme et son indifférence.

Le dernier service que j'ai pu rendre à cette chatonne était de la faire euthanasier par notre vétérinaire parce qu’elle a été abandonné, dehors, seule, livrée à elle-même. Une enfant terrifiée, sans protection, affamée.

 

Je pourrais vous raconter un livre d'histoires comme celle-là.

Nous sommes confrontées chaque jour à une cruelle et stupide mentalité qui nous détruit à petit feu.

 

Maintenant il est très tard et le dernier chien s'est enfin endormi paisiblement au chaud avec le ventre plein.

Pareil pour tous les chats sur les canapés, lits, fauteuils, à côté des radiateurs. Les uns se blottissent contre les autres, il y a beaucoup de gestes tendres et affectueux entre les chats sauvages. Je ne trouve plus une place pour moi dans mon lit....

 

Les chèvres, moutons, vaches , veaux et chevaux qui ont trouvé refuge sur notre ferme cette année, ont été épargné des longs transports en Espagne ou Italie et ne seront pas entassés, égorgés et abattus.

 

Cette année nous avons réalisé beaucoup de travaux au sein du refuge: Nous leur avons agrandi leur espace, leur étables , leurs parcs et leurs chatteries. Nous avons réaménagé des structures et en avons construit de nouvelles pour que leurs besoins soient satisfaits.

 

 

Tout cela grâce à votre aide, à votre soutien, petit ou grand, régulier ou ponctuel.

 

Ensemble, vous formez la structure qui sauve, nourrit, abrite et rend 700 animaux heureux.

 

Un immense Merci.

 

Verena Fiegl

 

Entre janvier et novembre 2019, l’association a accueilli 101 chiens , environ 210 chats, 11 équidés, 2 veaux et une trentaine de chèvres et moutons.

Dans notre combat, nous avons besoin de vous.

 

J’aimerais vous remercier et vous faire part de toute ma gratitude concernant votre soutien.

Cette année, je n’ai pas trouvé le temps de vous écrire un rapport annuel, justement parce que le temps nous fait cruellement défaut.

En effet, nous nous consacrons entièrement aux nombreux animaux qui vivent ici. Certains sont d’anciens pensionnaires, d’autres sont arrivés au cours de l’année.

Nous avons accueilli 100 chiens, beaucoup venant de Roumanie. Certains  étaient  dans un état catastrophique.
Heureusement, nous avons eu aussi de belles adoptions grâce à des adoptants chaleureux.

La situation des chats ne s’améliore pas.
Des chats sociables et surtout des chats sauvages sont amenés régulièrement dans notre refuge et, même à cette période, nous accueillons encore des chatons.

Tout au long de l’année, nous avons été, pour tous ces animaux, le dernier recours.

Nous sommes constamment obligées de refuser notre aide à un grand nombre d’animaux et nous savons pertinemment que, chaque refus de notre part, signifie la mort ou l’abandon de l’animal.
Chaque jour, nous répondons à une vingtaine d’appels concernant des abandons, des actes de cruauté ou de graves négligences sur des animaux de ferme ou de particuliers.

Nous sommes insultées lorsque nous refusons de prendre en charge un animal ou bien lorsque nous ne sommes pas disponibles tout de suite.

En plus de notre importante charge de travail, nous devons également vivre avec des décès d’animaux qui nous étaient chers, auxquels nous étions très attachées.

Depuis plusieurs semaines et, malgré tous les efforts que nous avons déployés nous n’arrivons pas à retrouver mon chien, Elvis, récemment arrivé de Roumanie, terrorisé et en fuite.
Il se retrouve dans un monde indifférent, dans un milieu hostile, d’autant plus à cette période où les chasseurs sont partout.

Comme si cela ne suffisait pas, les services vétérinaires nous ont demandé des aménagements structurels très chers et notre situation financière est critique .

Notre vieux tracteur a également dû être remplacé et le nouveau nous a coûté 11000 euros.

Nous nous privons de tout pour survivre avec nos animaux.

Mais nous avons encore sauvé énormément de vies et nous avons épargné à tous ces animaux une mort cruelle. Bon nombre d’entre eux sont tout simplement heureux ici.
Et cela reste, pour nous, l’essentiel.

Je vous prie de continuer à nous soutenir et je vous remercie encore pour toute votre aide.

Je vous souhaite de bonnes fêtes, en paix.

Cordialement,

Verena Fiegl

Rapport de l'année 2017 par Verena Fiegl

 

 

 

La Ferme des Rescapés

Le fraysse

46700 Cassagnes

 

http//:la-ferme-des-rescapes.org

Tel : 06 04 41 80 45

 

 

 

Une question de vie ou de mort

 

 

 

 

Chères lectrices, chers lecteurs,

 

Je tiens d’abord à vous remercier pour votre aide. Sans votre soutien financier, la Ferme avec ses centaines d’animaux ne pourrait pas continuer. Même si nous sommes soutenues par la Fondation 30 Millions d’Amis et la Fondation Brigitte Bardot, la grande majorité des frais est payée par vos dons. Le fait que nous soyons le seul refuge à accueillir des chats sauvages ou des chats déclarés comme agressifs fait venir des chats de toute la France, soit de particuliers, de fourrières ou d’associations. Le travail de nettoyage et de soins dans toutes les maisons et chatteries est énorme. Mais il n’y a même pas le temps d’être épuisées moralement ou physiquement. L’abandon en France est pire que jamais, la cruauté humaine envers les animaux devient de plus en plus un amusement et une banalité.

 

Chaque jour, je suis confrontée à des atrocités envers des animaux et à une indifférence des gens vis-à-vis de leurs propres animaux comme envers les animaux errants " Se débarrasser par tous les moyens, sans attachement, sans pitié » c’est la règle.

 

Cette année, nous avons commencé à sortir des chiens de deux différentes fourrières de Roumanie, après avoir découvert les conditions de vie ou de mort indescriptibles qui règnent là-bas. Les chiens, victimes de torture, arrivent très souvent dans un état terrorisé et presque détruits. La vie à la Ferme, libres, en meute et sans violence aide à surmonter leurs blessures et séquelles, même si c’est quelquefois une question de mois, voire d’années. Nous avons quand même des résultats spectaculaires et pouvons placer des chiens extraordinaires, paisibles et joyeux. Les adoptants sont comblés. Par contre, le fait de les faire venir à la Ferme nous coûte une fortune et est épuisant car l’organisation logistique est très lourde. Ce n’est que l’amour pour ces chiens qui nous a donné la patience et la force pour surmonter toutes les difficultés et le travail quotidien.

 

Je ne veux pas oublier les animaux de ferme (chèvres, moutons, volailles, chevaux) que nous accueillons aussi pour les sauver de l’abattoir. Malheureusement, nous sommes souvent obligées de refuser certains de ces animaux comme les veaux, cochons ou vaches car nous sommes à la limite de nos capacités d’accueil, mais aussi personnelles. N’oublions pas que ces fêtes de Noël signifient pour les animaux surtout un grand massacre et de la souffrancePour continuer à diminuer le désespoir et la peur des animaux même à petite échelle, je vous prie de continuer à nous soutenir dans notre combat. Nous nous privons de tout, nous travaillons chaque jour jusqu’à 1 ou 2 heures du matin, mais nous avons besoin de votre aide financière pour tenir et avancer.

Avec toute ma reconnaissance et bonnes fêtes de fin d’année dans la paix.

 

Un grand merci à tous les bénévoles qui nous ont apportés leur aide cette année.

Garder force et courage, un défi quotidien 

 

5 décembre 2016

 

Pour des centaines d’animaux, la Ferme des Rescapés est un refuge sacré. Leur vie dépend de son existence. Si leur route n’avait pas croisé la nôtre, ils seraient morts euthanasiés en fourrière, empoisonnés ou abattus. 
Tous les matins je me lève en sachant que les 18 prochaines heures ne seront faites que de soins, de ménage, de rangement et d’entretien, car pour tenir propre et en bon état tous les lieux qu’occupent les animaux, il faut la journée et une partie de la nuit. Et le lendemain, il faut tout recommencer à zéro. Nettoyage des innombrables bacs à litière, des centaines de kilos de linge sale, nettoyage du sol,  des meubles, des fenêtres, des parcs, des étables, des boxes… Notre travail est infini. 
Quel que soit le temps qu’il fait, notre état de santé, notre moral, notre force ou fatigue, nous devons affronter tous les jours une montagne de travail et de responsabilités.

Cette année encore, notre engagement auprès des animaux nous a montré la violence, l’indifférence, l’égoïsme et la haine de beaucoup d’humains. Nous avons dû faire face à une hausse des abandons et à une violence croissante envers les chats. 
On nous a apporté des chatons qui ont été jetés d’une voiture, avec le visage tuméfié. Beaucoup ont été trouvés dans des poubelles ou simplement au bord de la route. 
Nous avons aussi accueilli beaucoup de jeunes mères chattes, dont les propriétaires se sont débarrassés en même temps que de leurs chatons. Enormément de personnes ne montrent aucun réel attachement envers leurs animaux qu’ils ont parfois eus pendant plusieurs années. Même s’ils les ont soignés pendant quelques années, un divorce, un déménagement, une difficulté,… ne les empêche pas de les abandonner sans penser aux conséquences que cela aura pour l’animal. Il est vrai que certains veulent garder bonne conscience quand ils abandonnent leur animal mais pour d’autres, un animal cela se remplace et n’a ni valeur ni sentiment.
Récemment, une dame nous a téléphoné. Elle tenait un stand sur un marché de Noël. Une chatte squelettique est arrivée au milieu des commerçants. Si quelques femmes comme elle, ont eu pitié et lui ont donné à manger, d’autres sont restées indifférentes sous prétexte  de ne pas vouloir s’impliquer ou de ne pas être responsables. Pire, des hommes ont immédiatement menacé de  tuer la chatte si elle continuait à traîner dehors alors qu’elle ne les dérangeait pas le moins du monde.
Pourquoi tant de haine et de violence contre un pauvre être d’à peine 1,5 kilogramme ? 
Le nombre de chats errants ou sauvages qui chaque année sont tués ou empoissonnés parce qu’ils « dérangent » est hallucinant.

La Ferme des Rescapés n’accueille qu’une infime goutte d’eau de la souffrance animale. Des milliards d’animaux sont tués chaque année en France.
Mais pour ceux qui trouvent refuge à la Ferme, c’est une chance, la seule qui va leur permettre de continuer à vivre, d’échapper à la mort et à la violence. Ici ils trouvent habitat, chaleur, nourriture à volonté et paix. 
C’est pour eux, pour qu’ils puissent vivre, que tous les matins je rassemble mon énergie et mon courage pour affronter une dure et rude journée de travail, de combat, de soucis financiers, de peine … Car quand on travaille avec  des êtres vivants, on côtoie aussi la mort. Et contrairement à ce que pensent beaucoup, on ne s’y habitue jamais.
J’essaye d’apprendre à  connaître le mieux possible chaque animal qui arrive ou vit ici. Avec certains, je noue des liens plus proches qu’avec d’autres. Certains nous marquent aussi beaucoup par leur histoire, leur passé, leur courage, leur force, leur merveilleuse façon d’être.  Chacun est unique.

La perte d’un animal est toujours un échec, une peine, une souffrance. Beaucoup laissent un vide derrière eux, des images, des souvenirs qui nous poursuivent. Nous les pleurons, ils nous manquent malgré la présence des autres.
Parfois il faut accepter de les laisser partir, même si personnellement on n’est pas « prêt » pour leur départ. Nos sentiments et états d’âme n’ont pas d’importance. Nous essayons tout pour les sauver, mais parfois la mort est simplement venue les  emmener et il est de notre devoir d’abréger  les souffrances de leurs dernières heures.
Au cours de ces derniers mois, j’ai dû faire euthanasier 3 de mes chevaux du refuge. Pour deux d’entre eux, je savais que la mort les frapperait bientôt. Pour le troisième, elle m’a prise par surprise. A tous, j’ai essayé de leur donner encore une chance. J’ai essayé qu’ils se relèvent. Mais des miracles, il n’y en a presque jamais. Alors, je téléphone au cabinet vétérinaire, j’attends qu’un vétérinaire vienne et je laisse ceux que j’aime s’en aller. 
Que ce soit des chevaux, des chats, des chèvres,.. peu importe. Souvent on a des regrets de ne pas avoir fait ceci ou cela, de ne pas leur avoir octroyé plus de temps. Nos remords nous poursuivent, nous hantent, nous sommes nous-mêmes notre juge le plus sévère, car nous les aimons, les respectons ; nous nous sentons responsables. 
Nous ressentons chaque jour le vide qu’ils ont laissé derrière eux et notre peine est quotidienne . Nous devons malgré elle faire notre travail, soigner tous les autres animaux, recevoir des personnes, continuer.
Nous devons nous battre pour trouver l’argent nécessaire pour leur nourriture,  les soins vétérinaires, l’eau, l’électricité, les travaux d’entretien… 
Nous avons envoyé des dossiers de demande d’aide à beaucoup d’organismes, de grandes associations ou sites. Mais seules la Fondation Richard, la Fondation 30 millions d’Amis et la Fondation Brigitte Bardot ont renouvelé leur précieux soutien à La Ferme des Rescapés. Une aide capitale et indispensable, mais qui est bien loin de couvrir tous nos frais. 
Seuls vos dons nous permettront de continuer notre combat. Votre aide décidera de l’avenir de La Ferme des Rescapés.
Pour tous les animaux qui vivent ici ou ceux pour lesquels on vient frapper à notre porte, La Ferme des Rescapés est un lieu indispensable et unique, car contrairement à beaucoup d’autres refuges,  elle accueille des animaux qui ne sont pas adoptables. Animaux sauvages, malades ou difficiles, ici ils peuvent finir leur vie.
C’est pourquoi, je vous prie aujourd’hui, de les aider, de leur permettre de vivre. 
Parlez de La Ferme des Rescapés autour de vous, demandez  et distribuez des flyers et si vous apportez votre aide financière à l’association, alors sachez que votre don sera utilisé intégralement pour les animaux. 
Mon travail et celui de ma mère est exclusivement bénévole. Nous n’avons aucun salaire et nous privons de tout pour tenir cette Ferme.

Morlind Fiegl

Un abattoir du Pays basque fermé après la découverte d’actes de cruauté
 

Trois nouveaux pensionnaires

 

10 janvier 2016

Nous avons été contactées en début de semaine par l’association "Des Chevaux et des Ailes" dont le but est de sauver des chevaux de l’abattoir. Chez un marchand (département 65) qu’ils connaissent, se trouve Spiro, un vieux poney malade de 27 ans. Grâce à leurs donateurs, ils ont l’argent pour racheter ce poney menacé de mort et payer son transport, mais il leur manque un lieu d’accueil. La Ferme des Rescapés s’est dite prête à accueillir Spiro afin qu’il puisse être soigné rapidement et profiter d’une belle fin de vie.
Quand l’association "Des Chevaux et des Ailes" nous recontacte pour fixer la date du transport, nous apprenons que deux autres chevaux se trouvent chez le même marchand et risquent d’être envoyés à l’abattoir en Espagne. Il s’agit d’un trotteur de 21 ans et d’une jument appaloosa de 5 ans atteinte de sarcoïdes. Les recherches pour trouver des adoptants sont restées vaines.
Personne ne veut d’un cheval âgé et les sarcoïdes font peur aux personnes potentiellement intéressées. Nous avons longtemps hésité. Les laisser là-bas ? N’en prendre qu’un ? Mais lequel ? Lequel mériterait davantage de vivre que l’autre ?  Nous avons vu leurs photos. Nous savons le sort qui les attend. C’est pourquoi nous avons finalement décidé de les sauver tous les deux. La Ferme des Rescapés va payer 900 € pour qu’ils aient la vie sauve. Aujourd’hui, le marchand va les amener à la Ferme. Nous leur souhaitons une belle retraite.

Adoptions ou dons de soutien possibles, bien entendu !

Rapport de l'année 2015 
            

    Chère Madame, Cher Monsieur,

    Merci beaucoup pour votre don et votre soutien à la Ferme des Rescapés ; nous en avons tellement besoin. Cette année nous avons récupéré un grand nombre de moutons et de chevaux ainsi que quelques chèvres. Beaucoup étaient malades et dans un état de maigreur extrême. Mais la majorité des animaux qui sont arrivés à la Ferme cette année étaient des chats sauvages ou abandonnés. 
    Il y a de plus en plus d’associations qui nous ont demandé de l’aide parce que des chats étaient menacés de mort soit par des particuliers, soit dans les fourrières. Le fait d’être stérilisés ne les a pas protégés. Nous travaillons régulièrement avec trois fourrières qui ont pu baisser de façon drastique leur taux d’euthanasie parce que c’est la Ferme des Rescapés qui leur prend les chats sauvages, malades, handicapés, etc.... Quelquefois, nous récupérons des chats sociables avec les humains, mais ils sont de couleur banale  (noir et blanc, gris et blanc noirs) ou bien ils ne sont plus tout jeunes. Personne ne les veut. Les associations et refuges qui ont le droit de récupérer des chats de la fourrière ne les choisissent pas car ils savent qu’ils ne pourront pas les placer. Ces chats meurent parce qu’ils ont la « mauvaise » couleur, ou bien des kilos en trop ou pas assez, mais surtout parce qu’ils sont trop nombreux.
    Pour faire face à l’arrivée de ce grand nombre de chats, nous avons fait construire trois nouvelles chatteries. Une de ces chatteries est destinée aux chatons pour éviter des maladies. Toutes les chatteries ont un parc attenant sécurisé. Après être restés quelques temps dans les chatteries, beaucoup de chats vivent avec nous dans la maison. Ils ont accès à toutes les chambres, ils sont dans la cuisine, sur les armoires, le réfrigérateur et l’évier, sur les canapés et les lits…. Ils ont également accès au grenier d’où ils peuvent sortir dans le jardin ou dans nos champs. Certains perdent leur peur, d’autres restent méfiants. Les plus confiants couchent sur le canapé près des chiens ou dans les « bras » d’un chien. 
    Le travail est immense. Nous nettoyons toute la journée jusqu’à minuit, à un rythme très soutenu, souvent sans pause.. Et même si les moutons, chèvres, chevaux, poules, lapins, cochons d’Inde vivent en liberté, ils ont tous accès aux étables que nous devons nettoyer quotidiennement. Nous avons quatre lave-linge qui tournent de 6h à 23h tous les jours. Il y a 40 chiens qui vivent partout et font aussi du travail.
    Nous avons fait de beaux placements cette année. Une dizaine de chiens ont ainsi trouvé le bonheur absolu et d’après les témoignages, leurs nouveaux maîtres aussi. Merci beaucoup à toutes ces personnes pour leur patience et leur compréhension.
    Cette année, un nombre considérable de chevaux destinés à l’abattoir est arrivé à la Ferme. Ils étaient presque tous victimes d’une exploitation extrême dans des centres équestres ou chez des particuliers. Délaissés sans nourriture, malades sans soins, ils sont arrivés squelettiques, boiteux, blessés. Ils ont dû travailler jusqu’à leur arrivée à la Ferme et on peut dire que les gens ont monté de vraies « ruines » sans aucun scrupule. Où sont les cavaliers et cavalières avec une conscience ? 
    Et pourtant, c’est nous qui recevons des critiques : « la Ferme des Rescapés laisse mourir de faim ses chevaux », « Pourquoi les chevaux de la Ferme des Rescapés sont si mal en point ? ». Une autre critique qui nous est faite: « Pourquoi nous avons des chats partout ? », « Pourquoi nous en prenons encore, il faut dire non ». 
    Oui nous disons non, mais d’une autre façon. Nous disons non, on ne les laisse pas mourir de faim, on ne les laisse pas se faire tuer d’un coup de fusil ou à coups de pied ou de pelle, avec de la mort aux rats ou d’autres poisons, ou encore par une injection chez les vétérinaires. Nous voulons leur éviter d’étouffer dans des poubelles, pourrir dans des pièges, être massacrés dans des villages ou exécutés dans des fourrières. Nous savons qu’il y a des centaines de chats qui sont tués chaque mois parce qu’il n’y a plus de place dans les refuges ou que personne n’en veut. Nous travaillons avec des fourrières, des refuges et des associations, et nous connaissons la réalité. Et même si nous consacrons toute notre vie à sauver des animaux, notre travail n’est qu’une goutte dans un océan de misère. Mais au moins ici, les chats ont une maison et des personnes qui prennent soin d’eux. Ils ont de la place, ils ont le chauffage et sont dans un environnement propre et douillet. Nous dépensons une fortune pour leur nourriture (régulièrement des croquettes Royal Canin, voir factures) et les soins vétérinaires (voir factures). Nous travaillons avec trois cabinets vétérinaires des environs et une clinique vétérinaire de Toulouse, spécialisée dans les maladies des chats. Les gens qui nous critiquent ont souvent un seul animal ou même aucun, parce qu’ils ne veulent pas renoncer à leur confort.
    Les animaux qui vivent ici viennent souvent de très loin, tout simplement parce qu’il n’existait pas une personne ou une structure plus proches pour eux. Ce ne sont pas des animaux que nous avons pris sur le Bon Coin parce que nous voulions des animaux. Non, nous entendons souvent : « vous êtes notre dernier recours, nous avons déjà demandé partout ». Ici, les animaux ne vivent pas dans un parc animalier. Ce sont de véritables rescapés grâce aussi aux personnes qui ont fait un trajet de plusieurs heures pour les amener à la Ferme. Ceux qui vivent ici ont pu échapper des massacres sans scrupule, ni pitié. Nous luttons chaque jour et beaucoup de nuits contre la mort et la souffrance. Souvent, malgré tous les soins, c’est un échec. Nous vivons dans la peine.
    Nous ne sommes pas contre l’adoption. Mais la plupart des gens qui viennent à la Ferme, viennent pour déposer leur animal ou celui qu’ils ont trouvé, pas pour en adopter un. Nos chatons sont pour la majorité d’entre eux, gris, noirs, noir et blanc, à poils courts, mais pas bleus ou angoras. Ils crachent et ne montent pas sur les genoux pour se faire caresser. 
    Merci à Chantal qui nous a pris une cinquantaine de cochons d’Inde. Ils vivent maintenant chez elle en toute liberté avec beaucoup d’abris et de soins.
Merci à nos bénévoles qui font des trajets et des transports sur de longues distances avec beaucoup de responsabilités. Merci à Brigitte et à Monsieur Germier qui ont ainsi aidé à sauver de nombreux chats. Merci à Marie-Line, Anne-Marie et Annie, à Georges, Pierre et Olivier de nous donner régulièrement un coup de main. Merci à toutes les personnes qui nous ont apporté de la nourriture ou du matériel. Pardon à tous ceux qui voulaient nous rencontrer et pour lesquels nous n’avons pas eu de temps. Mais chaque heure que nous perdons dans la journée, nous manque le soir pour les soins des animaux.
    Merci infiniment à toutes nos donatrices et à tous nos donateurs qui nous comprennent et nous soutiennent en toute confiance pour que nous puissions continuer d’ouvrir cette maison à tous les animaux qui peuvent être rescapés. Leur soutien régulier nous permet de nourrir, nettoyer et soigner tous les animaux présents à la Ferme. C’est grâce à votre générosité que 600 animaux peuvent vivre ici en toute dignité. Merci pour vos encouragements.

Verena FIEGL

                                            Chaque vie est précieuse

22 juillet 2015

        Voici deux mères avec leurs six chatons que nous avons récupérés récemment. Ils sont arrivés chez des particuliers et ont, soit disant, fait peur au chat de la maison.

Les adultes et les petits sont dans un état pitoyable : couverts de puces, le ventre plein de vers, les yeux gonflés et enflammés et ont un évident retard de croissance. Tous nagent dans la diarrhée. Une des mères présente une blessure ancienne avec beaucoup de pus.

Un des chatons de cette portée est mort le lendemain matin de son arrivée. Il était mal nourri, avait des vers, le calicivirus et la diarrhée.

 

        On nous apporte de plus en plus fréquemment des animaux délaissés, mal nourris et pas soignés. Quand ils arrivent finalement chez nous, c’est quelquefois trop tard malgré tous nos efforts. Les chats sont extrêmement sensibles aux vers et à la déshydratation. Une simple diarrhée pas soignée tue vite des chatons, mais aussi des adultes. De nombreux chats disparaissent ainsi des jardins de particuliers où ils avaient trouvé refuge et espéré de l’aide, mais bien souvent j’ai l’impression que les personnes n’éprouvent qu’un soulagement à la mort de ces chats. La pitié et la compassion pour un animal malade ou laid sont rares.

 

        On nous appelle souvent pour demander si nous sommes prêtes à prendre des animaux abandonnés. Mais même si leur état est apparemment alarmant (« Il est couvert de plaies, très maigre, il n’a plus de poils,… »), les gens tardent à nous les apporter. Ils partent d’abord en vacances quelques jours, ou ils ne veulent pas voyager parce qu’il fait trop chaud ou trop froid à leur goût, ou bien ils ne supportent pas de voir un chat enfermé dans une cage piège. Apparemment cela leur fait plus de peine que de le voir mourir à petit feu !

        Les chats dérangent souvent et très vite. Les arguments sont nombreux : « Il embête mon chat », « elle agresse mon chien pour défendre ses petits », « je ne veux pas la nourrir sinon elle va croire qu’elle peut rester et j’ai déjà un chat »… On  me dit souvent : « Vous savez Mme Fiegl, ça me fait quelque chose, il a pleuré toute la nuit devant ma porte et il était vraiment affamé, mais il n’est pas à moi…»

Beaucoup ont la chance d’être apportés ici, les autres meurent silencieusement devant les yeux de plusieurs personnes.

 

        J’avoue, j’ai souvent du mal à rester calme, à ne pas trop montrer ma colère, par peur que chats ne soient jamais amenés ici. Mais quand je les enterre trois jours après leur arrivée parce que leurs séquelles étaient trop graves et irréversibles, quand je les vois se battre pour vivre, ou bien piétiner pour la première fois dans des couvertures propres, manger à leur faim sans être chassés, quand je vois les mères allaiter et lécher leurs petits pendant deux mois, je pleure encore plus pour ceux qui n’ont connu que l’enfer.

            

Verena FIEGL

Un petit compte-rendu en ce début d'été 2015

 

    Chères lectrices, chers lecteurs,
    Il est deux heures du matin, je viens de remplir les derniers chèques pour les différentes cliniques vétérinaires. Dans quelques heures à peine, il sera de nouveau l'heure de nourrir, abreuver et soigner les animaux, nettoyer les chatteries, la cour, les étables, la maison. Ici à la ferme le travail n'est jamais fini, il n'y a ni jour de repos, ni vacances. Tous les jours à 7h au plus tard, ma mère et moi, nous mettons au travail à un rythme soutenu, jusqu'à tard dans la nuit.
    Au cours des derniers mois, nous avons accueilli de nombreux nouveaux animaux en détresse ou en danger.
Samedi 20 juin, il était prévu que la Ferme des Rescapés accueille 32 chats sauvages de l'association ADACA du 92. Afin d'accueillir ces animaux dans les meilleures conditions, nous avions décidé de faire construire une nouvelle chatterie. Mais les ouvriers responsables du chantier n'ont pas fini leur travail dans les délais. Nous remercions les personnes formidables qui ont répondu présentes à notre appel au secours du samedi matin et sont venues pour finir la chatterie et un petit bout du parc. Grâce à Pierre et Tony, les chats sont arrivés après 7 heures de route, dans leur nouveau «chez eux», un endroit calme, propre, sûr et rassurant. Après de longs jours de travail, la chatterie fut ainsi terminée et fait maintenant 10m² avec un parc grillagé de 80m².

Pour ces chats, comme pour beaucoup d'autres, la Ferme des Rescapés est le dernier recours avant l'euthanasie. La plupart des autres associations refuse les craintifs et les sauvages, faute de structures adaptées ou parce qu'ils sont très difficiles à placer. Nous travaillons avec de nombreuses associations de toute la France qui nous confient des chats qu'elles ne peuvent pas remettre sur les sites, même après stérilisation. La SACPA  effectue aussi chaque mois un trajet de 5 heures pour nous apporter des chats sauvages ou malades.
Des dizaines de félins ont ainsi pu être accueillis dans les nouvelles chatteries construites cette année.

 

Face à cette nouvelle charge de travail, nous avons décidé de ne plus accueillir de nouveaux chiens. En mars Sky, une chienne croisée labrit, et Luther un griffon, sont  venus rejoindre notre meute. Depuis presque un an, ils étaient laissés à l'abandon sur la propriété de leur maître décédé. Arrivés ici à l'état sauvage, Sky a fait beaucoup de progrès et se laisse peu à peu approcher, mais Luther est encore très craintif; il est impossible de le toucher.
Nous avons eu la chance d'avoir beaucoup d'adoptions parmi nos autres chiens : Lola, Billy, Roméo, Poupie, Dos, Amos, Brownie et même Chapka avec ses trois pattes, ont eu la chance de trouver un excellent nouveau foyer.
Mais il nous reste toujours presque une quinzaine de chiens à l'adoption. N’hésitez pas à nous contacter si vous cherchez un nouveau compagnon de vie fidèle.  Nous avons de nombreux jeunes chiens de grande ou de petite taille.

    Parmi les équidés, deux vielles juments nous ont quittées pour un autre monde et une jeune jument s'est éventrée accidentellement. Mais 8 équidés ont trouvé refuge sur la ferme au cours des derniers mois :
- Nectar et Milord, deux anglo-arabes boiteux, nous ont été amenés par un centre équestre en redressement judiciaire.
- Ibiza, laissée à l'abandon et âgée de 25 ans, est une jument maigre, exploitée, qui a besoin de nourriture complémentaire et de beaucoup de soins et d'attention.
- Vima est la plus jeune des nouveaux arrivés. Elle a tout juste 6 ans mais est presque aveugle des deux yeux. Elle se débrouille très bien malgré son handicap et s'oriente beaucoup grâce à un autre jeune cheval. Elle devait partir à la boucherie.
- April est une très vielle trotteuse qui a énormément souffert d'un manque de nourriture. Arrivée squelettique, elle ne va plus vivre très longtemps mais profite de chaque jour. Elle reçoit beaucoup d'aliments complémentaires car elle ne mange presque pas un brin de foin.
- Apollon est un hongre d'une vingtaine d'années. Il était en train de mourir de faim quand une femme l'a récupéré et soigné. Mais suite à la perte de son emploi, elle n'avait plus les moyens de faire face aux frais et l'a confié à l'association.
- Germaine, une jument de 20 ans, nous a été amenée par l'association « Les chevaux et les ailes ». Elle allait partir à l'abattoir en Espagne. C'est une ancienne poulinière.
- Et enfin Spring, une ânesse grise qui deux mois après son arrivée, nous a fait la surprise de donner naissance à un petit ânon.

Parmi les animaux de ferme, une dizaine de brebis a été sauvée de l'abattoir ainsi qu'une quinzaine de chevreaux et deux chèvres.
L'association a également pris en charge quelques chèvres de particuliers suite soit  à un décès, soit à un déménagement en ville.

 

Au mois de juin, c'est un Zébu qui est venu rejoindre notre très grande famille. Il avait été racheté à un cirque, mais son nouveau propriétaire n'a pas été en mesure de le garder. Il nous a été confié par la mairie.
    Mais un des sauvetages qui nous a le plus marqué et fait plaisir cette année est celui d'une quarantaine de grenouilles de laboratoire. Grâce à Marjorie qui s'est arrangée pour les récupérer, ces magnifiques amphibiens ont eu la vie sauve. Nous leur avons aménagé un beau biotope. Il a été merveilleux de les voir retrouver petit à petit leurs habitudes naturelles. Lors des journées ensoleillées, elles prennent un bain de soleil sur les écorces d'arbre, avant de sauter rapidement dans l'eau en nous entendant arriver.

Nous remercions de tout coeur nos quelques fidèles bénévoles pour leur aide  et tous nos donateurs et donatrices pour leur soutien précieux, sans lequel tous ces animaux n'auraient  pas pu être sauvés .
Tous les animaux comptent sur vous pour nous aider à continuer notre combat quotidien.

 

                       Ces derniers regards

Ces veaux se trouvaient dans un élevage. Nous avons croisé leur route quelques jours avant qu'ils ne soient abattus. Leur désespoir nous a beaucoup marquées. 

Alors qu'ils étaient attachés jour et nuit et qu'ils ne voyaient leur mère qu'un bref instant, matin et soir, ils ont été vendus à l'abattoir sous le label "veau sous la mère".

L'éleveur les attachait afin qu'ils ne puissent rien manger ni bouger. L'endroit était très sombre. Leur viande devait être aussi blanche et tendre que possible, une exigence du consommateur qui entraîne une courte vie, encore plus misérable, pour l'animal.

 

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