ADOPTER UN ANIMAL AU REFUGE EN SAUVE UN AUTRE !
La Ferme des rescapés
376 impasse du fraysse
46700 Cassagnes
Tel : 0604418045 / 0604421201
Chères donatrices, chers donateurs,
Je viens d’avoir un appel du maire de Lunegarde concernant des petits chatons abandonnés et des appels comme celui-là n’arrêtent pas.
Chatons avec la mère ou tous seuls, souvent malades ou avec des mères carencées.
Récemment nous sommes venus en aide sur une commune pour des chats abandonnés, qui mouraient de faim à petit feu.
Même les voisins avaient pitié. Ces chats sauvages sont courus vers nous, tellement ils étaient affamés. Nous avons mis plusieurs jours pour les piéger et sécuriser chez nous. Un travail en plus de notre immense travail quotidien. Mais le désespoir de ces chats ne me laissait plus dormir.
Comme pour eux, nous sommes souvent la seule place ou foyer sécurisé pour ces chats dont personne ne veut.
Nous sommes sollicitées chaque jour par téléphone, Messenger ou e-mail pour des chats en détresse. Des personnes ont nourri des chats mais ils partent en Ehpad, ou déménagent, personne ne veut les chats, les chasseurs ou l’empoissonnement est envisagé.
Des associations qui piègent des chats pour les sortir de site dangereux et essayent en vain pendant des mois de les sociabiliser aux humains. Bientôt, des chats sauvages de différents sites de Paris vont arriver, l'association trouve des morts sur place chaque jour.
Des chats de particuliers qui mordent, deviennent incontinent après un accident ou qui ne sont pas propres.
Ce sont tous des chats que les autres associations ne prennent pas.
Nous avons les dernières années fait des énormes aménagements dans 8 chatteries et 3 maisons pour offrir à ces chats un endroit où ils vivent comme dans une maison et ils ont de l'autre côté toute leur liberté dans des grands parcs sécurisés avec des arbres et des cabanes en plus. En hiver tout est chauffé. Ils sont nettoyés complètement une fois par jour. Ces structures ont été payes une bonne partie par moi-même, j’ai dépensé les premières années 100 000€. Chaque année ils sont améliorés et nous en avons fait construire de nouveaux.
Environ 500 chats vivent ici une vie très paisible et détendue.
Vous pouvez imaginer les frais quotidiens, nourriture, vétérinaire, litière, chauffage, nettoyage (4 machines à 15 kilos tournent toute la journée)
C’est pour cela que je me permets de vous demander de nouveau des dons financiers.
Mis à part les chats et la vie de qualité que nous leur offrons, nous avons aussi 80 équidés (chevaux, ânes, poneys), 18 vaches, 140 moutons et 35 chèvres. Ce sont des animaux sauvés de l’abattoir, de maltraitance, abandonnés ou rescapés d’élevages.
Il nous reste également une cinquantaine de chiens très difficile à placer, dont beaucoup de Roumains très compliqués ou mordeurs.
Je vous supplie de partager cette lettre pour trouver de nouveaux donateurs. Malheureusement nous avons perdu trois bons donateurs et parallèlement sommes face à une misère animale sans précédent.
Un ami de moi qui travaille dans un refuge m’a dit récemment, qu'il n’en peut plus face à toute la maltraitance qu'il doit voir.
Je ne vous parle pas de nous, ma fille et moi qui donnons tout, sans en tirer de salaire, mais qui nous battons tous les jours pour les animaux.
Nous avons reçu il y a quelques mois un chat, un chasseur ou un autre pervers lui a mis une balle dans le visage. Il lui reste un œil à côté d'une énorme cavité de chair, avec qui il me regardait.
Toute sa souffrance et son incompréhension se lisait à l’intérieur.
Je ne fais pas ce travail parce” j'adore les animaux”, non, je le fais parce que je me sens coupable pour tous ce que l'humain fait subir aux animaux.
Aidez-moi, à pouvoir les aider. Ils n'ont que nous et vous.
Merci de ne pas rester indifférent à leur immense souffrance silencieuse
Verena Fiegl
La ferme des rescapés, le 19 MAI 2024
Chères donatrices, chers donateurs,
Nous avons eu seulement quelques jours de beau temps en ce mois de mai, au milieu des semaines de pluie ! Mais avec le printemps notre ferme se transforme de nouveau en un paradis de nature, où les animaux peuvent se détendre, revivre.
Nos troupeaux de chevaux galopent, pâturent, plein d’insouciance et gaité dans les grands prés ; les âgés se reposent au soleil.
Personne ne les embête, ne veut les monter, les force de sauter des obstacles. Ils vivent simplement leur vie et retraite paisiblement.
Souvent à cette période de l’année, nous avons des personnes qui arrivent sans prévenir devant le portail, pour “louer “ ou prendre une chèvre, quelques moutons ou un âne, pour débroussailler leur terrain.
Ils ne se sont jamais renseignés sur les besoins de l’animal, n’ont pas les installations nécessaires (abri, clôture haute,) et pensent que certaines espèces ou races rustiques n'ont besoin d’aucun soins. C’est pourtant aussi fréquemment chez des particuliers, que des moutons ne sont pas tondus annuellement ou que des ânes, jamais parés développent des “babouches”.
L’ânesse, Primrose, que nous avons accueilli le 2mai, a subi ces négligences durant des années et en gardera des séquelles à vie.
Manque de soins, une fourbure chronique s’est installée et a déformé ses os du sabot. Des parages réguliers vont être nécessaires et de nombreux soins pour lui offrir une qualité de vie avec moins de douleurs.
Ces dernières trois semaines, nous avons accueilli une vingtaine de chats venant de loin et d’ici:
Isabella, une chatte de Fumel, errante depuis 2ans, nourrit par une dame très âgée qui se souciait d’elle et la voyait se faire chasser par tout le monde dans le quartier.
Isabella est arrivée avec un écoulement vaginal, nous l’avons amenée immédiatement chez le vétérinaire. Elle a dû subir une hystérectomie, tous ses chatons étant morts dans l’utérus.
Elle est toujours sous soins depuis et apprécie beaucoup son coussin moelleux.
Linus: Un chat “libre” et stérilisé de Lalbenque, heurté et blessé par une voiture. Une personne l’a vu trainé plusieurs jours avec une patte blessé et nous l’a amené pour qu'il puisse être soigné. Il est très craintif mais apprécie énormément le confort et la sécurité d’un foyer.
Il s’est lié d’amitié avec 5 chats piégés dans un quartier très violent du 17, où il y a beaucoup de trafic de drogue et pauvreté. Une habitante de ce quartier hlm nous fait quelques fois parvenir des chats de là-bas pour les sauver. Deux de ces chats se sont transformés en chats très sociables et résilients, avec nous.
Entre ces craintifs, sauvages de la rue, qui ont dû se battre contre la violence, l'indifférence, les maladies et la faim pour survivre, vit également une chatte qui a été abandonnée par ses propriétaires.
Gamila, été menacée d’euthanasie après avoir mordu violemment une personne âgée, chez qui elle avait été laissé par sa propriétaire partie à l’étranger.
Diagnostiquée, “chat tigre” par un vétérinaire, tout le monde avait peur d’elle ou de la manipuler. Elle était gavée de gabapentine. Une association venait la nourrir, car le couple de personne âgé avait peur de l'approcher.
Elle est arrivée chez nous il y a un mois, complètement traumatisée, apeurée, extrêmement stressée.
Nous l’avons simplement laissée tranquille, se poser, apprendre à nous connaitre et en deux semaines seulement, elle s’est transformée en une chatte gentille, qui commence à réclamer des câlins.
Les autres chats la rassurent, et les voir cohabiter, malgré leurs passés et leurs caractères si différent est très touchant.
Merci infiniment pour votre aide et soutien qui nous permet de les nourrir et soigner correctement.
Avec toute notre gratitude,
Verena Fiegl
Morlind Fiegl
La Ferme des rescapés
Le Fraysse
46700 Cassagnes
Tel : 0604418045 / 0604421201
A Cassagnes, le 26 novembre 2023
Une année remplie d’épreuve
Chères donatrices, chers donateurs,
En cette fin d’année, je fais appel à vous pour nous aider.
Aider le refuge à pouvoir continuer d’exister.
Cette année a été remplie d’épreuves pour nous. Ma mère malade depuis 3ans, a subi une lourde dans la moelle épinière, cet été.
Elle n’a jamais arrêté de travailler alors qu’elle ne pouvait presque plus marcher. Durant ces trois longues années remplies de grandes douleurs, même la veille de son opération, elle a nettoyé les chatteries, porté le linge, entretenu la ferme, géré les animaux, ….
Elle a travaillé dur, avec un courage, une ténacité et une rigueur dont elle seule est capable.
Et quelques jours après sa sortie de l’hôpital, elle a recommencé.
Elle aurait souvent voulu faire une pause, se reposer ne serait-ce que quelques heures, mais elle savait que les animaux avaient besoin d’elle.
Ma mère et moi-même, ne sommes pas salariées de l’association. Notre travail est entièrement bénévole.
Mais face au nombre inédit des animaux qui trouvent refuge à la ferme, nous avons fait appel cette année à une jeune femme qui travaille désormais deux jours par semaine pour l’association.
Elle a été auparavant un an bénévole et a donc appris le fonctionnement de la structure et du travail et de la rigueur demandée.
Déjà les frais de ces deux jours de travail, sont parfois difficile à sortir, surtout que cette année nous remarquons vraiment de plein fouet la hausse des prix de l’alimentation, de la litière et du vétérinaire. Chaque mois nous dépensons plusieurs milliers d’euros pour les croquettes et boites des chats.
Parallèlement, il ne passe pas un jour, sans que plusieurs personnes sollicitent notre refuge pour un animal en détresse.
Et comme disait ma mère récemment, dans la majorité des cas, nous sommes vraiment le seul espoir pour l’animal d’échapper à la mort.
Nous avons accueilli des centaines de chats de fourrières, menacés d’euthanasie imminentes.
Surchargées et en manque de personnel, les conditions de vie, dans certaines fourrières sont dures. Les chats qui en sortent, sont fatigués de leur vie d’avant (abandon, errance, bagarres, manque de nourriture...) et du stress et parfois maladies du passage en fourrière.
Mais attention, ce n’est pas la fourrière normalement qu’il est responsable de cette situation.
Mais les innombrables particuliers qui abandonnent des milliers d’animaux tout au long de l’année.
Ils se débarrassent de leur animal comme d’un objet et ne le font jamais stériliser.
Quand les chats ne viennent pas de fourrières, ce sont les municipalités de plusieurs départements qui font appel à nous pour les sauvages, errants, non désirés ou trop nombreux.
Des particuliers nous contactent également quand ils ne veulent pas d’un animal errant dans leur jardin.
Nous avons dédié à la ferme encore plus d’espace et de lieux aux chats, mais cela signifie également plus de surface à nettoyer, de linge, …
Nous nous efforçons de leur offrir un “chez eux”, un lieu où ils se sentent bien, en sécurité, en paix, aimés et logés confortablement.
Nous ne sommes pas juste “un refuge de passage” mais leur nouvelle “maison”, leur foyer.
Beaucoup sont sauvages, craintifs ou terrorisés par leur passé et apprécient que nous les laissons tranquilles, sans pression.
Nous n’attendons pas qu’ils se sociabilisent rapidement avec l’humain pour les replacer.
La misère féline en France est énorme et malheureusement il y a peu d’espoir que cela chance.
Notre refuge est sollicité de toute la France pour des chats en détresse, sauvages ou malades. Pour tous ceux qui arrivent malades nous passons des heures à la soigner quotidiennement.
Parallèlement à nos centaines de félins, nous sommes également un grand refuge pour équidés.
Ils sont plus d’une dizaine cette année à avoir été secourus.
“Reformés” de centre équestre ou menacés d’abattoir après avoir été vendus sans scrupules par des particuliers ou des professionnels à des marchands.
Nous les accueillons ici dans nos déjà grands troupeaux.
Plus de 70 équidés vivent à la ferme, en plus des 18 bovins et de la centaine de petits ruminants, chèvres et moutons, réformés d’élevages, a qui nous offrons une retraite et soins.
Les frais vétérinaires et le fourrage sont des charges importantes.
La plupart des équidés sont âgés, fragiles ou blessés par ce que l’humain leur a demandé. Ils nécessitent des soins permanents et réguliers du vétérinaires, du dentiste équin et du maréchal.
Nous travaillons du matin jusqu’à tard dans la nuit pour qu’ils aient toujours des lieux propres, les soins dont ils ont besoins et une bonne nourriture à volonté.
Nous donnons le maximum de nous, tout notre temps, notre énergie, notre force, jusqu’à notre santé.
Mais nous avons besoin de vous pour nous aider à payer les factures des vétérinaires, de la nourriture, du fourrage, de l’électricité, de l’eau, du chauffage, du travail de la soigneuse....
La ferme ne peut continuer à exister sans vous.
Nous sommes le seul endroit qui est prêt de les accueillir, même quand il s’agit d’un chat porteur du coryza, craintif, sauvage, pas propre voir incontinent ou simplement traumatisé.
Nous les accueillons, les soignons et essayons qu’ils soient enfin heureux.
Quand nous avons fait une annonce récemment pour chercher une solution pour une poulinière et sa pouliche, nous n’avons eu que des personnes qui voulaient en tirer un profit ou s’en servir pour leur plaisir personnel. Soit en continuant l’élevage, soit en faisant de l’équitation avec la jument qui est déjà très fatiguée et qui n’aspire surement plus qu’a un peu de retraite.
Ici, nous n’attendons rien d’un animal. Son exploitation prend enfin fin chez nous.
Nous leurs offrons juste une place sur la ferme et nous nous efforçons qu’ils y trouvent leur place et leur bonheur.
Et c’est cela qui fait le nôtre.
De les voir “revivre”, se détendre, remanger, se prélacer devant le poêle ou sur le lit ou être bien entre congénères.
Leur vie d’avant a été rempli de privation, de stress, de peur, de froid, d’attente.
Ils méritent cette chance d’échapper à l’euthanasie ou l’abattoir et d’avoir un nouveau départ dans leur vie.
Nous serons toujours là pour eux, tous les jours, par tous les temps, à nous battre pour eux.
Nous remercions ceux qui nous soutiennent depuis des années, votre fidélité et votre soutien nous sont extremment précieux.
Nous avons besoin de votre soutien.
Nous commençons quatre long mois d’hiver, qui seront une nouvelle épreuve pour nous, comme pour nos pensionnaires.
Le mauvais temps et le froid nous demandent encore plus d’énergie.
Bien cordialement
Et avec toute notre gratitude
Morlind Fiegl
Il y a des amis qui nous sont si chers et précieux qu'on a du mal à imaginer une vie sans eux.
Alors que Socrate n'était chez nous que depuis 1 an et demi, il était un personnage essentiel de la ferme. Il était si unique, intelligent et futé qu'il nous a profondément marqué.
Il laisse un vide que personne ne pourra combler.
Je me souviens de la première fois où ce marchand t'a présenté à nous. Nous avons immédiatement voulu te sortir de là. Mais un transport n'était pas possible
dans l'immédiat et pendant quelques semaines, on a eu peur que tu subisses le même chemin funeste qu'un âne entier et un hongre de "ce lot" dont tu faisais partie. Tu as travaillé dur pour les hommes durant ta vie. Un travail dans les vignes qui t'a usé.
Aujourd'hui nous avons aidé/laissé plusieurs de nos animaux à rejoindre un monde meilleur.
L'état de santé de Starlette s'est dégradé dimanche et lundi. Nous remercions la Maréchal ferrant qui voulait la prendre chez elle pour mieux la suivre, mais là, continuer aurait été
de l'acharnement. Starlette s'est donc endormie, pour toujours, grâce à notre vétérinaire qui est toujours très doux dans ces moments difficiles.
Frimousse, qui s était déjà très lié à elle, était à ses côtés pour la rassurer.
Milano, un de nos chiens sortis de Roumanie, dont le cancer a récidivé pour la quatrième fois a lui aussi été endormi. La
récidive était cette fois-ci dans son sinus, inopérable. Il l'empêchait à présent de respirer et manger convenablement.
Deux chèvres de réforme, sorties d'un élevage laitier cet été se sont également envolées. La première était atteinte de la
courante maladie d'élevage, le caev. Ses gros genoux étaient à présent très douloureux et elle peinait à se tenir debout. La seconde, une toute jeune, " a fondu " d'un point de vue
musculaire, sans réponse à tout traitement vétérinaire.
Aussi difficile des journées comme celles ci soient-elles, cela fait aussi parmi de nos devoirs que nous avons envers eux. Ils
ont cette chance (que les humains n'ont pas lors d'une fin de vie) que nous pouvons les aider à partir et leur éviter des souffrances et une agonie.
Adieu à vous quatre ...
Chacun d'entre vous, nous a marqué à sa façon
Vous resterez dans nos mémoires
Sur la ferme, vivent plusieurs centaines de félins.
Chaque mois , nous dépensons environ 6000€ pour la nourriture.
La plupart des chats mangent des croquettes "spécial refuge" mais dautres, ayant des pathologies, ont besoin de pâtée ou de croquettes spécial “digestive”.
Ce mois ci, nous avons besoin de votre aide pour payer les factures. Notre compte est dans le rouge, nous avons urgemment besoin de 3947,50 € pour acheter des croquettes à nos
fournisseurs.
Urgence croquettes chiens
Les chiens ont besoin de vous
Sur la ferme des rescapés vivent encore une cinquantaine de chiens. Beaucoup viennent de Roumanie et sont très craintifs voir intouchables. Quelques chiens sont
également toujours à l'adoption. Tous vivent libres avec nous sur la ferme. Nous n'avons presque plus de croquettes pour eux. Les années précédentes nous
recevions des dons d'autres refuges , mais avec la flambée des prix , hormis l'aide de la fondation 30 millions d'amis, nous devons tout acheter. Ce
mois-ci, après 4000€ de facture d'électricité, 5000€ de factures vétérinaires et les factures du foin, nous n'avons pas suffisamment pour payer les croquettes d avril et mai
pour les chiens.
Nous avons mis en place une collecte sur helloasso qui se termine le 30 avril 2023.
Notre association étant reconnue d'intérêt général, 66 % du montant de votre don peut être déduit des impôts.
Chaque don est très précieux pour nous, nos chiens ont besoin de votre aide.
La Ferme des Rescapés
Le Fraysse
46700 Cassagnes
Tel : 0604418045 / 0604421201
Email : protectionanimaux46@gmail.com
Très chères donatrices, très chers donateurs,
C’est difficile pour moi d’écrire une lettre de Noel face à cette violence et cruauté un peu partout. Face à l’indifférence envers la vie humaine et animale et encore plus face à leurs souffrances.
Mais je tiens à vous écrire et vous remercier très chaleureusement pour votre soutien, générosité et fidélité. Tout le long de l’année vous nous avez soutenu pour sauver des animaux et de maintenir la grande Ferme des rescapés, remplie avec des âmes blessées par l’homme.
Grace à vous ils trouvent très souvent définitivement leur famille ici à la ferme, qui les soutient et qui les aime très fort.
C’est vrai nous sommes une famille très nombreuse qui ouvre ses portes à ceux qui sont menacés d’une mort certaine.
C’est grâce à votre encouragement que nous trouvons encore la force de continuer, de nous battre pour eux, d’effectuer notre immense travail quotidien malgré l’épuisement et mes graves problèmes de santé.
Votre soutien et votre confiance nous donne l’élan d’accomplir notre travail jour et nuit.
Sans vous rien ne serait possible.
Je vous remercie et vous adresse mon immense gratitude
Verena Fiegl
Grace au Plan de relance du gouvernement, dont a pu bénéficier le refuge une nouvelle fois cette année, nos structures pour les équidés se sont nettement améliorées.
Une quinzaine équidés (ânes, chevaux, poneys) ont été accueilli cette année. Certains ont été abandonnés par leur propriétaires qui n’avait plus les moyens de les assumer, d’autres ont été sauvés de l’abattoir.
Plus de 70 équidés vivent sur la ferme une belle et paisible retraite. Ils représentent une partie importante de nos charges par leur alimentation et les frais vétérinaire ( vermifuges, vaccins, soins,..) maréchal.
Nolin, un cheval qui n’a jamais connu la liberté du pré et le contact et amitié entre congénères avant d’arriver ici, fait partie de nos rescapés de cette année.
Une vingtaine de chèvres en réforme ont été accueilli cette afin de leur éviter l’abattoir.
40 poules de réformes d’un élevage en bâtiment, ont, grâce à des bénévoles, échappé à la mort et découvrent une nouvelle vie à la ferme.
3 oies nous ont rejoint également à la suite du décès de leur propriétaire.
Nous avons bien évidemment toujours Tom, notre Zébu et nos 18 bovins : Little Rock, Cheyenne, Roya, Lagrima, Lou, Maya, Isabelle, Nathalie, Sunny, Gabriel, Shelo, Ricotta , Blondie, Nebraska et tous les autres …
Notre principale cause est et reste évidemment les chats. Sauvages, craintifs, malades, blessés, …. ces mal aimés , qui ne trouvent pas solutions ailleurs et qui sont euthanasiés systématiquement par des fourrières, vétérinaires et tués par des particuliers ( empoisonnement, noyade,…)
Avec la hausse des matières premières cette année, nos frais d’alimentations et de litière ont énormément augmentés.
Les frais vétérinaires sont aussi énormes. Peu de cliniques font des tarifs « associatif », les vermifuges, traitement coryza, stérilisations, test fiv/felv, les produits parasitaires, … nous coute chaque mois plusieurs milliers d’euros.
Mais les centaines de chats qui vivent ici, ont échappé à une mort certaine. Ils méritent maintenant d’être soignés, choyés et logés dans les meilleures conditions possibles.
Du matin jusqu’à dans la nuit, nous nettoyons leur lieu de vie, faisons en sorte qu’ils aient toujours des couvertures et coussins propres, (nos 4 machines tournent en permanence) et les surveillons pour voir s’ils vont bien et s’intègrent bien au groupe dans le lequel ils sont.
Nous devons tous les jours être pleinement concentrée sur notre travail, nous avons en permanence une immense responsabilité envers nos animaux. Jour comme nuit, tous les jours de l’année, notre travail est notre vie et quotidien.
L’ensemble de nos pensionnaires vous remercie de les soutenir, de leur permettre de vivre ici , de leur offrir les soins dont ils ont besoin.
Chaque don est infiniment précieux pour eux
Sans vous, rien n’est possible
Merci du fond du cœur
La fin de l'année approche. Si vous êtes imposable, notre refuge étant reconnu d'intérêt général, vous pouvez déduire de vos impôts 66% de votre don !
Pour tout don, un reçu fiscal vous sera adressé.
Nous remercions très sincèrement et chaleureusement toutes celles et tous ceux qui nous ont déjà manifesté leur soutien !
- Nous soutenir via hello asso :
http://urlr.me/PbqGt
- D'autres moyens pour faire un don sont expliqués ici :
https://www.la-ferme-des-rescapes.org/faire-un-don
Un GRAND MERCI de nous aider à poursuivre notre combat.
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Le Fraysse
46700 Cassagnes
Tel : 0604418045
Courriel : protectionanimaux46@gmail.com
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A Cassagnes , le 16 octobre 2022
Chères donatrices, chers donateurs,
J’aimerais vous informer sur notre travail de l’été et lancer en même temps un appel aux dons.
Comme je vous en avais déjà fait part début aout, nous avons été confrontées à un abandon sans précédent.
Jusqu’à maintenant nous avons accueilli, chaque jour, plusieurs chats ou groupes de chats abandonnés, errants… Les personnes qui nous les ont amenés ne supportaient pas leur présence dans leur jardin ou devant chez eux. « Se débarrasser » c’est ce que nous disent toutes ces personnes, le plus vite et sans frais.
Les chats arrivent souvent très mal nourris, parasités, non soignés, épuisés.
Beaucoup de chats qui arrivent sont des chats qui ont été abandonnés ou laissés sur place quand les propriétaires ont déménagé. Non stérilisés, ils se reproduisent, tombent malades et finissent par déranger.
Aujourd’hui une personne va m’apporter une famille avec 5 chatons sociables qui sont arrivés chez elle.
A ma question « pourquoi ne pas les avoir placés vous-même ? », elle m’a répondu : Ils sont pleins de puces et de vers, ils ont beaucoup de diarrhée !
Quand je lui demande pourquoi elle ne les déparasite pas, elle me répond : « mais ils ne sont pas à moi, Madame ! Ils doivent partir, ils font leurs besoins partout »
Dans un cas comme celui-ci, je crains pour l’avenir des chats. Beaucoup de personnes les abandonnent dans les bois, au bord de la route, s’ils ne trouvent pas de solution ; d’autres nous disent ouvertement qu’ils vont les tuer, qu’ils l’ont déjà fait avec la portée précédente ou d’autres chats.
J’ai accepté de les prendre.
Pourquoi ? Parce que tous les chats qui sont arrivés chez nous, sont des merveilles, même les sauvages, ceux qui crachent par peur ou ceux qui sentent mauvais parce qu’ils ont des infections buccales ou des plaies.
Tous ces chats n’ont rien demandés.
Vous allez me dire je ne peux pas tous les sauver. Je le sais très bien, nous refusons des dizaines de cas par jour mais acceptons d’autres qui sont en danger.
Actuellement nous travaillons jusqu’à l’épuisement dans la nuit. Les appels n’arrêtent pas, beaucoup d’autres associations sont complets ou ne répondent pas.
De plus ils prennent souvent les « jolis » chatons, avec les poils longs, typés siamois, pour lesquels ils vont trouver des adoptants rapidement.
Les noirs, les craintifs, sauvages ou malades restent sur place.
Le fait que nous accueillons beaucoup de chats et que nous en avons déjà beaucoup pèse sur notre budget. La nourriture, les frais vétérinaires, la litière se chiffrent en milliers chaque mois.
Les vétérinaires ont pratiquement doublé le prix pour les castrations et de certains médicaments comme une pommade antibiotique pour les yeux qui coutait 7€ avant et 13,5 € maintenant.
Le prix du sac de litière de 18kg/ 40 L a doublé également et coute 10€ à présent. Comme nous avons 12 lieux de vie différents (maisons, chatteries, chambres) pour les chats à la ferme, nous avons besoin d’environ 5 sacs par jour.
Un vermifuge pour un chat adulte coute 12,3€.
Les adoptions sont rares sauf si ce sont des « beaux » chats ou si vous donner des chatons à des personnes qui veulent le troisième car les deux autres se sont fait écraser.
La situation est terrible aussi pour les chiens. J’ai constamment des appels de propriétaires qui me demandent de prendre leur chien de race avec lequel ils rencontrent des problèmes. Mais nous refusons tout, vu le nombre de chiens que nous avons encore au refuge.
Nous avons récemment accueilli 2 ânes qui ont travaillé toute leur vie et maintenant ils devaient partir à l’abattoir.
10 chèvres laitières de réformes sont arrivées début octobre, squelettiques, très parasitées et fatiguées. Les éleveurs les ont exploités pendant des années et maintenant elles devaient terminer à l’abattoir.
Le prix pour le foin a augmenté avec la sécheresse. Nous dépensons environ 600€ pour le fourrage chaque semaine.
Nous avons accueilli 3 poneys cet été atteint de fourbure avancé et non soigné. Les propriétaires les ont nourris au grain et ont provoqué des terribles souffrances pour ces animaux.
Comme vous le voyez nous continuons notre combat pour offrir à des animaux en détresse, une vie meilleure, un foyer, des soins, une nourriture de qualité et à volonté.
Mais nous avons besoin de votre soutien, même le plus petit des dons nous aide à sauver, soigner et rendre heureux des animaux
Verena Fiegl
Appel au don du 14 juillet 2022
Une fourrière nous a contacté pour prendre en charge des chatons qui risquaient l'euthanasie.
Il n'ont pas trouvé d'autres associations pour les accueillir et sont submergés d'animaux abandonnés.
Nous faisons appel à votre aide et générosité pour nous aider à payer les frais vétérinaire et de nourriture.
Pour nous soutenir :
Merci beaucoup pour eux
A Cassagnes, le 27 février 2022
Chers lecteurs, chères lectrices,
Au tout début de l’année, nous avons pris en charge une vingtaine de chèvres en réforme pour les sauver de l’abattoir. Elles sont arrivées maigres, carencées, atteintes de mammites chroniques ou avec des pis atrophiés. Depuis deux semaines, elles ont commencé à mettre bas.
Il est très fréquent que des animaux de ferme, de sexe femelle, destinés à l’abattoir soenit en gestation soit pour augmenter leur poids , soit parce que les éleveurs ne se soucient pas de l’etat de l’animal au moment de l’abattage.
Comme les mères n’ont pas suffisamment de lait, nous devons complémenter les petits au biberon.
Mais les mères sont très heureuses de pouvoir garder leurs petits , qui en élevage , leur sont enlevés au bout de 24 à 48h.
Notre association est également sollicitée pour des chats sauvages, malades (fiv positifs ) ou avec des troubles du comportement.
Nous avons accueilli Eden, un chat soit disant agressif et pas propre, qui se révèle être simplement terrorisé par l’humain mais adorable .
Matou, sida positif , allait finir euthanasié car il attaquait les chats du voisinage. Il s’est parfaitement intégré dans la chatterie.
25 chats sauvages, d’un particulier qui n’a jamais fait stériliser ses animaux , découvrent chez nous enfin nourriture de qualité, confort, soins et un foyer où ils commencent à se détendre.
Lucas, un chat errant depuis des années, également sida positif, et atteint d’un abcès , reçoit désormais tous les soins dont il a besoin.
Au début du mois de février, une caisse avec 8 chiots a été déposée dans la nuit dans notre refuge. Nous avons déjà trouvé des adoptants pour la plupart d’entre eux, il reste une femelle de couleur fauve.
Une chienne sortie d’une fourrière en Roumanie, qui vivait depuis des années chez nous au refuge, a eu l’immense chance d'être adoptée il y a quelques jours.
Une de nos juments a également été adoptée et profite pleinement de sa nouvelle vie avec une autre jument dans le Causse.
Nous sommes encore en train de planter des nouveaux arbres pour avoir à termes plus de zones d’ombres pour les animaux et de zones refuge pour les animaux sauvages. Notre propriété est depuis l’automne dernier “Refuge Aspas”.
Votre soutien pour les frais vétérinaires, de nourriture, d’entretien ,etc… est extrêmement précieux pour les animaux .
Nous vous remercions profondément pour votre confiance et aide dans notre travail.
Morlind Fiegl
RAPPORT ANNUEL 2021
La Ferme des Rescapés Le Fraysse 46700 Cassagnes Tel: 0604421201 ou 0604418045
Email: protectionanimaux46@gmail.com Site internet: https://la-ferme-des-rescapes.org et https://lafermedesrescapes.over-blog.org
A Cassagnes, le 12 décembre 2021
Chères donatrices, chers donateurs,
Chères lectrices, chers lecteurs,
Chères donatrices, chers donateurs, aujourd'hui je vous écris pour vous remercier.
Vous, qui nous apportez votre soutien, ponctuel ou régulier, pour certains depuis des années, vous êtes les piliers , les anges , de la ferme. Sans vous, rien ne serait possible. Vos dons sont si précieux.
C'est grâce à vous que des vies sont sauvées. C'est grace à vous que des animaux abandonnés , maltraités, malades, destinés à l'euthanasie ou à l'abattoir trouvent refuge , soins et paix à la ferme.
Grâce à vous nous pouvons leur acheter de la nourriture de qualité, leur offrir les soins vétérinaires dont ils ont besoin, améliorer , réparer les structures de la ferme et assurer son fonctionnement.
Un immense MERCI.
Cette année , nous avons agrandi l'espace de détente, de vie et de jeux des chiens. Grâce aux clôtures de 2m règlementaires (consignes DDPP) jusqu'aux portails , ils peuvent être libres dans toute la zone dehors entre les chatteries. Pour les chiens "sauvages " ou très craintifs de Roumanie , qui ne trouvent pas d'adoptants , cela leur permet de ne pas devoir vivre dans la cour du refuge.
Des clôtures très abimées côté voisin et entre les bovins et les moutons ont également été refaites.
Le pré tout en haut du refuge, a été clôturé afin de pouvoir accueillir les chèvres et moutons et non , uniquement les chevaux.
Toutes ces améliorations, indispensables pour la sécurité et le bien-être des animaux, c'est grâce à vous qu'elles sont possibles.
En début d'année, nous avons été encouragées, par la ddpp, a faire un dossier au Plan de Relance. Il a été accepté pour la construction de 3 boxes pour les chevaux.
Cet nouvel aménagement est un progrès énorme pour les vieux équidés qui peuvent maintenant passer l'hiver bien au sec et choyés. Ils permettent également de soigner un cheval malade ou blessé ou d' y installer un nouvel arrivé.
La construction a malheureusement , avec l'augmentation des prix de matériel (bois,...) dépassé le devis initial et la différence est restée à notre charge. Le remboursement pour l'aide accordée a été très longue et , nous avons été contraintes en septembre d'emprunter (sans intérêts) 8000€ que nous devons rembourser avant la fin de l'année.
De novembre à mars , nous dépensons environ 3000€/ mois pour le foin et la paille qui sont livrés à la ferme pour tous les équidés , bovins et moutons.
Chaque mois , environ 3000€ servent à payer les frais vétérinaires.
A ces grosses dépenses il faut rajouter les frais d'alimentation chats , chiens, et volailles, la litière des chats , les granulés de bois en hiver pour le chauffage chatterie, l'eau, l'électricité,etc ....
Un de nos tracteurs a également eu plusieurs grandes réparations (joint de culasse, problème de freins...)
Un de nos fournisseurs de foin attend toujours le paiement d'une des fondations qui nous apporte son soutien depuis des années.
Rien n'est évident, la gestion demande énormément de temps, d'organisation, de patience, d'énergie, dont beaucoup de personnes ne se rendent pas compte.
Je remercie également tous les bénévoles. Vous êtes nombreuses ( oui presque uniquement des femmes) à nous apporter votre soutien, à organiser et participer aux collectes de nourritures, faire des trajets chez le vétérinaires, faire des courses ou venir à la ferme pour aider à vermifuger, soigner , nettoyer.....
Merci à ceux qui viennent de loin une ou deux fois par an depuis des années, pour aider sur une journée. Merci à tout le fidèle et super groupe local qui nous apporte un soutien formidable. Un immense pour vos initiatives et votre temps donné à la ferme.
Un grand merci à vous toutes et tous pour votre aide.
Pour nous , quatre longs et durs mois d'hiver ont commencé. Le froid et la pluie augmentent le travail et le rendent plus pénible et dur.
Les chats sont davantage à l'intérieur, les chiens salissent beaucoup les couvertures et lieux de vie ( maison, niches, préau,..) et les animaux de fermes sont plus souvent aux étables.
Des étables qui ne peuvent pas être curées avec le tracteur. Tout le fumier doit être sorti manuellement , un travail très physique ,lourd et épuisant.
Les dizaines de paniers de linges à étendre et porter dans le grenier, cave ou chambre pour sécher sont une tâche infinie à cette saison.
Même si peu de personnes , ne nous croient, nous travaillons tous les jours jusqu'à minuit ou plus même si nous commençons tôt le matin.
Soigner tout le monde, correctement , soigneusement, et maintenir tous les lieux propres demande un travail énorme et infini. Il faut le faire même si on est fatiguée, épuisée, malade,...
Comme nous vivons parmi eux et que s'absenter est très difficile, voir impossible, on est toujours "dedans" .
J'ai commencé à m'investir dans ce refuge il y a 13ans. J'aime mon travail, travailler à leurs côtés, les soigner , les voir évoluer, leur offrir un foyer , un "chez eux".
C'est un travail souvent difficile où il faut faire preuve de beaucoup de rigueur, de concentration, d'application et d'abnégation. Mes journées leurs sont entièrement dévouées.
Dans ce monde où les animaux de ferme sont abattus par milliers chaque jour, voir nos 19 bovins, 80 équidés et centaines de moutons rescapés, vivre en sécurité et en paix à la ferme , est la satisfaction de faire un travail utile.
Vendredi dernier, une liquidatrice judiciaire , nous a téléphoné pour nous demander d’intervenir rapidement pour deux ânesses en détresse, laissées à l’abandon dans un pré .
Un de nos transporteurs est allé les chercher , elles peuvent à peine se déplacer, car elles ont des sabots de plus de 20cm, qui leur causent beaucoup de douleurs.
Des urgences, des demandes de prises en charge nous en recevons chaque semaine, et même en refusons beaucoup, en n’accueillant que les urgences, énormément d’animaux comptent sur nous pour leur venir en aide.
Votre aide, votre soutien, est extrêmement précieux pour eux
Avec toute notre gratitude,
Morlind Fiegl
Nombreux sont les particuliers qui
s'achètent un âne pour débroussailler un bout de terrain.
On dit des ânes qu'ils sont rustiques et nécessitent peu d'entretien.
Ils étaient à la mode pendant un moment, mais peu de personnes se sont réellement renseignés sur leurs besoins. Ils ont une longue expérience de vie.
Souvent ils sont tenus seuls alors que c'est des animaux qui doivent être au moins à deux.
On nous signale souvent des ânes délaissés et avec des sabots trop longs.
Djerba, aussi a connu ce sort.
Elle vivait seule dans un petit bout de terrain et ne recevait aucun soins.
Elle est arrivée chez nous vendredi dernier.
Pendant le transport elle s'est couchée à cause des douleurs que lui cause ses sabots et parce qu'elle est faible. Elle a seulement 16 ou 17ans ( c'est une estimation car elle est non identifiée)
mais paraît en avoir bien plus.
Le maréchal est venu aujourd'hui mais il nous a déjà dit qu'elle gardera des séquelles à vie
de cette négligence de ses sabots non parer. Il revient dans un mois pour essayer de la soulager.
Elle va sûrement toujours boiter cause de cette négligence/ maltraitance.
Chères donatrices , chers donateurs ,
Je vous écris aujourd'hui parce que nous sommes dans une situation désespérante. Nous avons accueilli cet année plus d'animaux en détresse que prévue submergées par une vague d'abandon et maltraitance sans précédent.
Des particuliers , quelquefois cinq par jour, des spa's ou associations sont venus avec des chats compliqués ou implacables , menacés d'être relâchés dans la nature parce que ils n'avaient aucune solution pour eux.
Notre refuge a été déclaré éligible au Plan Relance du gouvernement en début d'année et une subvention pour construire 3 boxes à chevaux pour 11380 € nous a été accordée. Mais a cause de la hausse des pris des matériaux du au Covid et à cause d'un changement sur les travaux , les frais de construction de ce bâtiment se sont élevés à plus de 14000 €. Les 3000€ de différence restent à notre charge et nous n'avons toujours pas reçu l'intégralité de la subvention accordée par la Draaf se qui plonge notre compte dans le rouge car nous avons déjà du régler tous les frais de construction.
De plus nous sommes obligés de renforcer nos grillages (3000€ le grillage, 700€ de piquets) vers notre voisin parce que nous trouvons à coté de lui régulièrement des animaux de nous, morts (2 brebis empoisonnées en septembre). Une aide de la part de notre maire n'est pas à espérer comme il est favorable au projet éolien sur la commune contre lequel nous nous battons depuis début septembre. En plus il est bien ami avec le voisin.
Une aide financière de toutes les personnes qui nous apportent des animaux n'existe plus . Si nous insistons les animaux attendent la mort. (Lâchés ou abandonnés dans la nature, foret, ou remis sur un site dangereux ou euthanasiés simplement)
Nous apportons de l'aide à des chats et chiens errants accidentés et trouvés sans propriétaire.
Nous avons accueilli des dizaines de chatons avec le coryza etc.. et les frais vétérinaires sont énormes.
Nous avons accueilli des chevaux, ânes, moutons et chèvres dans un état sanitaire désastreux.
Cette semaine nous avons accueilli une ânesse d'environ 17 ans , non identifiée, dans un triste état, complètement négligée par son propriétaire. Elle avait des sabots de 30cm qui l'empêchait de se déplacer . 3 ânesses de reforme d'un élevage qui produit du lait d'ânesse pour des cosmétiques humains sont également arrivées au refuge cette semaine.
Le sauvetage ne s'arrête pas au moment où ils rentrent chez nous. Ils leur faut des analyses (sang, coprologie,...), des traitements et parfois des hospitalisation en clinique vétérinaire.
Hinki , un chat, percuté par une voiture, trouvé avec une fracture ouverte et prise en charge par notre association, est resté 12 jours en clinique.
Tous ces animaux mangent tous les jours des grandes quantités de nourriture et de la bonne qualité car cela est très important.
La litière (granulé de bois en palette) pour les chats nous a livré vendredi , 1100€.
Nous sommes sollicités de toute la France et les animaux arrivent de partout.
Nous n'avons de salariés comme L214 qui ne gèrent que les legs qu'ils reçoivent constamment.
Nous travaillons comme ça, bénévolement, jour et nuit , sans jour de repos. Nous n'avons le temps de filmer chaque sauvetage pour les réseaux pour récolter de l'argent.
Nous sauvons et continuons notre travail sans fin.
Mais maintenant La Ferme des Rescapés est en danger et votre aide est necessaire .
J'espère que je peux compter sur vous et surtout tous nos animaux qui ont trouvé enfin un foyer ici où ils peuvent vivre en paix.
Verena Fiegl
Au début de l'été, nous avions
accueilli une dizaine de brebis de réforme.
D'après l'éleveur, elle étaient "vides" mais il y a une quinzaine de jours, deux d'entres elles nous avaient fait la surprise de mettre bas.
La première à donné naissance à une fille, que nous avons nommé Angelina. ❤
La deuxième a eu deux agnelles.
Nous cherchons toujours des noms pour elles, si quelqu'un a des idées n'hésitez pas à nous en faire part ?
Évidemment, le lien entre les mères et leur filles est très fort.
Laissez les animaux hors de vos assiettes !
Chaque jour, 3 millions d'animaux sont tués dans les abattoirs français.
Toutes ces tortures pour une viande dont personne n'a besoin.
Lucky, un nouveau petit
rescapé ❤
Hier une femme est venue du côté de Périgueux pour nous amener un agneau de 4 ou 5 mois trouvé tout seul,
isolé, au bord d'une route.
Est il tombé d'un camion qui devait le porter à la mort ou a t il été abandonné ? Nous l'ignorons mais ce
qui est sûr c'est que cette personne l'a sauvé d'une mort certaine.
Un grand merci à elle et longue vie à Lucky
Immense surprise du
soir ❤
Un anon nouveau né
8 chattes sauvages et 23 chatons sauvages et craintifs sauvés de l'euthanasie
Une des fourrières avec laquelle
nous travaillons , nous a contacté il y une dizaine de jours.
Chez eux les chatons arrivent par centaines !!
Pour ceux qui travaillent dans le milieu, il est logique que cela est forcément synonyme de morts par maladies et d'euthanasie.
Ces chats sont arrivés en fourrière suite à des signalements de particuliers qui se plaignent d'une chatte arrivée ici dans leur jardin ou d'un chaton trouvé par là.
Ce n'est pas la fourrière qui est à blâmer mais les particuliers qui ne stérilisent pas leur chatte, qui donnent des chatons non identifiés, et sans exiger qu'ils soient stérilisés, les personnes qui
abandonnent....
Nous avons accepté de prendre en charge 8 chattes adultes et 23 chatons dont 4 malades .
Une autre fourrière prépare également un transfert de chats et chatons pour lesquels elle ne trouve plus aucune association ou refuge qui accepte de les accueillir faute de place.
Nous faisons appel à votre aide pour nous aider à payer les frais vétérinaires ( soins pour
les 4 malades, vermifuge pour tous les chats et chatons car aucun n'a été vermifugé, etc... )et pour les croquettes chatons.
Vous pouvez également nous envoyer des colis de croquettes chatons Kitten ou baby Kitten Royal canin ou des croquettes chatons Purina ONE.
Merci beaucoup pour eux
Nous avons été
contactées par une nouvelle employée du site qui nous a fait par de son inquiétude et alertées sur les mauvaises conditions de vie de ces deux animaux sur le site d'une usine en plein centre
ville
Livrés à eux mêmes, sans le moindre abri, ils vivaient depuis 6ans sur ce terrain de l'entreprise.
Une de nos bénévole a accepté d' y aller avec notre camion pour les récupérer.
Nous la remercions beaucoup.
Les animaux ont été ravis de découvrir le confort d'une étable et du foin.
Ils sont extrêmement méfiants des humains. La chèvre tremble dès qu'elle voit un humain.
Le bélier Deniro protège la chèvre Rosa , ils sont très liés.
Nous leur souhaitons la bienvenue dans notre refuge.
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Non. Nous ne sommes pas à la plage ou en vacances. Non.
Nous travaillons chaque jour jusqu’à deux heures du matin. Au lever, nous sommes déjà épuisées.
Souvent, nous n’avons pas le temps de manger et, le soir, à onze heures quand je suis très fatiguée, j’ai encore trois heures de travail très lourd devant moi.
Oui. Nous avons des bénévoles qui nous font des trajets chez le véto ou des collectes pour la nourriture, etc.… Des personnes formidables qui nous dépannent et nous soulagent.
Mais le travail quotidien, le nettoyage des 5 chatteries et des 2 maisons, les boxes et les trois étables, toutes les dépendances pour les chiens , la volière….tout ça, c’est à notre seule charge .
Les bénévoles qui nous avaient assuré pouvoir nous aider ont craqué au bout de trois jours ou ont fait un très mauvais travail. Bref, ils ne nous ont été d’aucune aide.
Nous n’avons pas le « rythme doux de la campagne » avec de longs repas et bavardages ici ou là.
Nous courons toute la journée. Nous travaillons avec le portable pour répondre aux messages constants.
Chaque jour, nous nettoyons tout à fond. Nous portons constamment de lourds sacs poubelles, du linge(à peu près 4 machines de 15 kg de 7h à minuit), des kilos de litière et de nourriture, etc...
Je suis aussi fatiguée par l’insolence, la cruauté et l’indifférence des gens.
Cette saison de chatons est celle que je redoute le plus.
Ces chattes qui arrivent avec leurs petits après avoir supplié des gens de leur donner de la nourriture, dans leur jardin. . Mais les gens ne leur donnent pas, ils appellent le service d’hygiène qui vient les tuer, si nous ne venons pas tout de suite.
« Madame » ne peut pas se déplacer mais nous nous avons le temps de faire plus d’une heure de route pour piéger, repiéger, etc ! Sinon, on sacrifie l’animal.
On nous appelle pour nous informer qu’un animal est blessé, très mal en point, affamé. Nous supplions les gens de l’amener au refuge ou de le faire prendre en charge, à nos frais, chez un vétérinaire mais c’est souvent vain.
L’appel à une association, c’est déjà assez d’implication personnelle car « il n’est pas à moi » !
Nous sauvons constamment des animaux, des chats, des ânes, des chevaux, des chèvres, des moutons, des vaches, des poules, des animaux sauvages blessés, mais à quel prix.
Nous sommes sur place 24h sur 24 . Dans la nuit, nous nous levons souvent pour calmer les chiens. Nous ne pouvons nous absenter que très difficilement et c’est toujours une organisation compliquée.
Je vous semble amère ?
J’aime énormément mon travail et chaque animal « moche » que les gens m’amènent , je l’aime beaucoup, mais ce n’est pas le speech idyllique à la L214 avec la vache qui me lèche la main.
C’est du travail dur, fatigant, extrêmement lourd, sale et souvent stressant.
Nous sommes responsables de centaines d’animaux et à tout instant, un accident, un drame peut se produire. Si nous ratons quelque chose nous pouvons perdre un animal. Une erreur peut être fatale et c’est irréversible .
C’est pour cela que nous sommes exigeantes avec les bénévoles sur place.
Nous ne sommes pas un parc animalier.
Nous avons beaucoup d’animaux très compliqués, malades ou faibles. Nous les accueillons quand même parce que sinon ils seront euthanasiés, abattus...morts.
Ils demandent une attention particulière, des frais énormes et un travail de 24h.
Nous n’avons pas le temps pour des visites, ou pour faire régulièrement de jolies vidéos qui rapportent de l’argent.
Je vous remercie de tout mon coeur pour votre compréhension, votre fidélité et votre confiance.
Verena Fiegl
Vendredi nous avons été contactées
par les services vétérinaires du tarn et Garonne.
Ils cherchaient en urgence une solution d'accueil pour deux ânes délaissés et négligés.
Leurs propriétaires les avaient gagnés à une loterie il y a 6 ans. Depuis ils vivaient
dans un minuscule "enclos " entre des ferrailles et des débris, sans herbe.
Leur eau était sale. La nourriture absente depuis l hospitalisation de leur propriétaire.
Au printemps un anon était né dans cet espace insalubre , boueux et pleins de déchets. Il est évidemment décédé.
Dans l urgence nous avons fait appel à un transporteur professionnel. Il est allé les
chercher aujourd'hui.
2 heures et demi ont été nécessaire pour les attraper et leur mettre un licol, car ils n'ont jamais été manipulés et ils étaient apeurés.
Le transport nous a coûté 400€. Nous allons évidemment faire venir un vétérinaire rapidement pour leur faire un bilan puis les faire identifier, vermifuger et faire castrer le mâle.
Tout don et soutien pour ce sauvetage est bienvenue, d'autant plus que nous avons énormément de frais vétérinaires en ce moment avec les nombreuses prises en charge d'animaux ces derniers temps.
https://www.la-ferme-des-rescapes.org/faire-un-don/
Merci beaucoup pour eux
Nous leur souhaitons la bienvenue dans notre ferme refuge.
Ci-dessous, leur ancien lieu de vie.
Hier nous avons été contactées
pour venir en aide à 12 brebis de réforme destinées à l'abattoir.
Nous avons décidé de les accueillir pour leur éviter l horreur des longs transports et de l'abattoir .
Elles sont arrivées hier soir. La plupart est dans un mauvais état sanitaire, maigre et affaiblie.
Une est aveugle, une autre a une grande boiterie des suites d'une fracture ancienne, non soignée.
Une troisième est arrivée si faible qu'elle est décédée dans la nuit.
Elles ont entre 3 et 6ans.
Nous souhaitons aux 11 survivantes une belle retraite dans notre refuge.
Vous vous souvenez de Cheyenne et Little Rock et de Roja et Lagrima accueillis au refuge il y a respectivement un et deux ans pour les sauver de l'engraissement et de l'abattoir ?
Ils ont bien grandi et profitent
pleinement de leur vie.
Voici quelques photos
Petit déjeuner ensemble. Les petits rescapés en harmonie parfaite.La ferme de rescapés a accueilli une vingtaine de lapins et environ 90 cailles pour leur éviter d'être mangés.
RAPPORT DE L'AN 2020:
Chères donatrices, chers donateurs,
Tout d’abord j’aimerais vous remercier pour votre formidable soutien qui m’a très touché . Vos petits et vos grands et généreux dons nous permettent chaque mois, avec toutes nos forces, de sauver et soigner beaucoup d’animaux.
Malgré notre souhait au début de l’année de diminuer le nombre de nos animaux simplement parce mes forces physiques et morales faiblissent énormément nous avons finalement accueilli plus d’animaux que l’an dernier.
Nous les avons acceptés parce que nous étions leur dernière et seule chance avant l’euthanasie ou l’abattoir. Nous avons récupéré aucun chien de Roumanie mais sorti beaucoup de chiens d’ici de leurs conditions extrêmement misérables et violentes.
Des chiens enfermés toute leur vie dans un trou sans lumière et sans contact. De temps en temps de la nourriture et souvent de la violence.
Des chiens de chasse errants et maigres qui se retrouvent maintenant avec des personnes qui les aiment et leur donnent une nouvelle vie qu’ils n’ont jamais connu.
Nous sommes de plus en plus sollicités par des mairies qui sont confrontés à un grand nombre de chats sauvages ou abandonnés , chassés par tous le monde, piégés, empoisonnés, noyés. Si nous ne les prenons pas ils sont achevés par les chasseurs.
De plus en plus de vétérinaires nous appellent pour des chats de particuliers qui les amènent pour les faire euthanasier. Les chats ne sont pas propres ( un grand nombre de chats en France doit mourir pour l’hygiène) ou « agressifs » envers leur maîtres ou leurs autres chats ou chiens.
Arrivés chez nous ces chats ne montrent jamais un signe d’agressivité. Ils vivent paisiblement avec nous et d’autres chats.
De plus en plus d’SPA et associations nous demandent de l’aide pour des chats sauvages qui ne sont pas adoptables et trop stressés dans leurs structures. On les voit ici dans nos chatteries, maisons ou sur mon lit (!) content du confort , de la chaleur et de la bonne nourriture.
Ah oui mème un chat sauvage ou affamé abandonné sait après deux jours distinguer les croquettes Royal canin ou brekkies…
Mais c’est surtout la misère qui nous préoccupe. Des chèvres, moutons, ânes, vaches, chevaux, délaissés , malades, squelettiques, mourants de faim,silencieusement.
On nous les signale souvent et partout mais si les autorités administratives bloquent on ne peut rien faire sauf essayer de les acheter. De cette façon , nos étables sont pleines avec des animaux souvent à bout de force et mourant quelques jours plus tard.
Un ami à qui j’ai montré ces animaux était scandalisé et choqué par leur apparence et au vu qu’ils n’avaient que 1 ou 2ans .
Le début du massacre commence à leur naissance.
J’ai du mal de fêter Noël, la fête de l’amour , la fête de la naissance d’un enfant qui était accueilli dans une étable protégé par des animaux de ferme.
Maintenant je vois des milliard d’animaux gavés, torturés, transportés, étouffés et coupés en morceaux pour notre fête de l’amour.
La viande dans ces assiettes, était un être vivant, il avait une âme, un cœur, des sentiments, des sœurs et frère, une mère et il ne voulait en aucun cas mourir.
La chasse ici est en pleine activité , des chasseurs nous ont meme tués des animaux de nous, sans aucune conséquence .
Oui je suis usée par toute cette violence autour de moi et indifférence totale.
Mais il y a vous qui nous aidez financièrement de sauver , soigner et de maintenir en vie des centaines d’animaux. Merci infiniment pour votre soutien financier ou matériel qui va directement aux animaux.
Nous travaillons maintenant jusqu’à deux heures dans la nuit chaque jour, sans pause.
Merci aux personnes qui nous transportent dans des jours complètement surchargés des animaux à la ferme ou chez le vétérinaire.
Merci aux bénévoles qui font des longs transport d’animaux pour les sauver et les amener au refuge ; des bénévoles qui travaillent mais qui se libèrent souvent en urgence.
Merci à ceux qui apportent de la nourriture pour les animaux et du pain pour nous parce que c’est souvent la seule nourriture que nous mangeons pendant le travail.
Merci aux adoptants qui sont prêts d’accueillir un chien et d’écouter nos conseils. Des adoptants qui ont souvent la longue haleine pour un chien traumatisé. Des adoptants qui viennent souvent de très loin pour nous soutenir.
Merci aux personnes auxquelles on refuse une adoption parce que les conditions ne sont pas compatibles avec nos chiens et qui ne nous insultent pas.
Merci pour les FA pour les chats qui soignent avec beaucoup d’attention et d’amour nos bébés jusqu’à qu’ils soient prêts pour l’adoption.
Merci à tous ceux qui ont rendu un service et aidé cette année et qui nous ont soulagés
Merci pour votre solidarité et votre encouragement
Verena Fiegl
Après
un mois de travaux, la nouvelle chatterie de quarantaine est terminée. ?
Comme depuis le début de l année le" refuge chat " a été
restructuré, cette nouvelle chatterie était indispensable pour accueillir de nouveaux chats dans de bonnes conditions.
11000€ ont été investis dans cette
structure.
Isolée, fenêtre double vitrage, sol et faces carrelées sur 1m. L
électricité va être installée demain et l aménagement intérieur sera fait dès que possible ?
Chères lectrices, chers lecteurs
Comme pour tous les refuges, le confinement a pour grande répercussion de ne pas pouvoir faire adopter des animaux. Le printemps était pour nous la période la plus propice pour les adoptions de chiens. Et beaucoup attendaient depuis longtemps leur chance.
Trois collectes de croquettes organisés par des bénévoles qui étaient prévu en mars et avril ont d’ailleurs du être annulés. Nous devons, par conséquent, acheter davantage de nourriture. Les livraisons de nourriture continuent mais les retard de livraisons sont de plus en plus long selon les fournisseurs. Pour le foin nous avons aussi du nous adapter et trouver des fournisseurs qui continuent de livrer.
Nous n’avons bien sur plus aucun bénévole, ne serait ce que pour amener un animal au vétérinaire.
Nous ne pouvons amener aucun animal pour des stérilisations puisque uniquement les urgences sont traités . Et même pour elles , ce n’est pas toujours évident.
En ce qui concerne notre travail quotidien, le confinement ne change pas grand-chose. Nos journées sont toujours aussi remplies avec les soins aux animaux et le nettoyage les locaux , structures, boxes, étables…
Il était déjà impossible pour nous de nous absenter du refuge avant le confinement, simplement parce que nous n’en avons pas le temps. Le travail est omniprésent à chaque instant. Nous commençons tôt et finissons très tard, épuisées par un travail physique où il faut constamment porter des choses lourdes (croquettes, sacs de litière, poubelles, fumier, ..) et travailler à un rythme soutenu.
Avec le beau temps, les animaux profitent du soleil et de l’extérieur. Les chats adorent les agrandissement de parcs qui ont été réalisés l’hiver dernier. Ils se roulent dans l’herbe et prennent des bains de soleil. Nous leur y avons planté des arbres et arbustes pour qu’ils y aient à long terme, des endroits pour se mettre à l’ombre, grimper ou se cacher.
En ce début de printemps, il faut refaire les clôtures des prés d’été pour les chevaux, contrôler celle des chèvres pour ne pas qu’elle aillent chez le voisin et vermifuger tous les animaux.
Un immense merci à celles et ceux qui continueront de nous apporter leur soutien et aider pour payer les factures.
Merci pour eux
Chères Donatrices, chers Donateurs,
Je vous écris aujourd’hui parce que nous n’avons pas donné beaucoup de nouvelles ces derniers temps. Avec la pluie, nous avons dû gérer les étables inondées, le linge sale, un travail sans fin.
En même temps, après les fêtes de Pâques les éleveurs mettent énormément de brebis et de chevreaux à l’abattoir et les marchands nous proposaient constamment des animaux squelettiques et fatigués : moutons, chèvres de l’âge de 3-4 ans exploités jusqu’au bout. Il y a quelques semaines, nous en avions récupéré une vingtaine dont 4 sont déjà morts.
Plusieurs mairies nous ont demandé de l’aide pour des saisies d’animaux de ferme et des chats.
Deux nouveaux veaux sont arrivés ; notre but était de sauver au moins deux d’un transport en Espagne pour l’abattoir. Des bébés qui tenaient à peine debout, complètement perdues.
Et finalement bien sûr, après le confinement, constamment des appels pour des chats errants, blessés, des chatons partout.
Des appels de particuliers qui voulaient nous laisser leurs propres chatons… Des appels de mairies pour des chats délaissés parce que leur propriétaire était décédé. Nulle part, quelqu’un qui se proposait pour ces animaux. Nous avons abandonné notre décision de ne pas prendre cette année des chatons, vu leur misère, leur mort certaine et la cruauté de nombreuses personnes.
Nous sommes témoins de maltraitances atroces, mais les auteurs de ces actes ne sont jamais poursuivis par les autorités.
Ces derniers jours, un monsieur nous a appelées car il avait trouvé de tout petits chiots juste à côté d’une route dans un fossé. C’était des bébés de 4 semaines angoissés et tremblants.
Hier nous avons eu la chance de trouver des adoptants chaleureux et sympathiques pour 3 chiens après des semaines de déceptions. Il y a beaucoup de gens qui ne sont pas prêts à s’investir quelques semaines jusqu’à ce que le chien prenne confiance en eux. Ils cherchent un plaisir pour eux sans investissement, ni patience. Le chien recherché doit être jeune (sinon il ne s’habitue pas), pouvoir rester quelques heures tout seul (sans bouger, pleurer ou faire des bêtises), s’entendre avec tout le monde, les chats, les lapins et faire du vélo ou 2 heures de jogging quand monsieur ou madame rentre. S’il n’est pas propre ou perd ses poils, il doit rester dans le jardin ou le garage sans aboyer ou fuguer. Idéalement, ce doit être une femelle qui ne doit pas peser plus de 5 kilos parce que leur propre chien d’élevage fait déjà 40 kilos.
Malheureusement, nous n’avons pas ce type de chien.
Par contre, j’ai à peu près 5 appels par jour de particuliers qui ne veulent plus de leur Malinois, Border collie, Staffordshire, Berger d’Anatolie ou Berger australien de 6 mois ou 1 an car il détruit, aboie, fugue pendant les 10 heures où il reste seul. Les propriétaires ont consulté des comportementalistes (plusieurs), des vétérinaires, dépensé beaucoup d’argent et finalement nous sommes leur « dernier secours ».
Nous sommes très sollicitées pour des urgences alors que nous ne sommes qu’au début de l’été. Nous avons ouvert une cagnotte pour nous permettre de faire à tout les frais.
Merci infiniment pour votre precieux et fidèle soutien.
Chères donatrices, chers donateurs
Le froid s’installe et nos maisons et chatteries sont pleines d’animaux qui cherchent un abri et de la chaleur.
L’année est presque finie et j’aimerais partager avec vous un bref bilan de nos sauvetages et de notre vie quotidienne.
La souffrance animale qui se manifeste pour chaque espèce nous a de nouveau obligé à accueillir un grand nombre d’animaux pour les sauver d une mort cruelle et certaine.
Nous avons organisé deux grands transports depuis une fourrière roumaine, un mouroir et un lieu où règne une violence humaine sans fin.
Parmi les chiens qui sont arrivés à la Ferme des Rescapés, certains, bien que traumatisés, ont une grande capacité de résilience . Nous avons pu trouver des personnes merveilleuses qui leur donnent amour et attention.
Il y a d’autres chiens qui ne sont pas encore prêt pour l’adoption , malgré beaucoup de travail de notre côté. Ils sont terrifiés par l’humain.
Deux fourrières nous ont également confié un très grand nombre de chats. Elles nous les ont amenés afin de leur éviter l'euthanasie. Il y a des chats sauvages mais aussi des chats abandonnés, parfois très beaux et affectueux.
Les chats sauvages sont rarement plus agés que 3 ou 4 ans. « Chats libres» dehors , face aux maladies et aux dangers , leur espérance de vie est très courte.
On nous a apporté des chats trouvés dans la rue qui traînaient depuis des semaines avant que l'on nous avertisse. Malheureusement, le temps qui s'est écoulé avant leur prise en charge est bien souvent trop long et certains n’ont pas survécu.
Une petite chatonne siamoise, type sacré de Birmanie âgée de tout juste 3 mois traînait autour d une maison et éventrait les poubelles comme nous l'a expliqué la femme qui nous l'a finalement apportée. Un matin elle l’ a finalement trouvé blessée. Elle ne lui avait jamais donné quelque chose à manger.
Jamais je n'oublierais comment la chatonne me parlait, ni comment elle engloutissait la nourriture avidement tous les jours.
Abandonnée, jetée hors d'un foyer, elle n'a jamais été aidée par personne et s'est retrouvée seule dans la nature.Mais, comme toujours, les chats abandonnés ne se débrouillent pas seuls.
Malgré les traitements, son état ne s’est pas amélioré. Le vétérinaire a constaté que sa colonne vertébrale était cassée, probablement suite à un coup reçu ou un autre traumatisme.
Nombreuses sont les personnes qui ont pour devise: surtout ne pas donner à manger, ne pas abriter un animal en détresse qui pleure, qui nous suit, qui miaule devant la porte. Il risquerait de penser qu'il a trouvé une maison.
«On n'a pas les moyens», combien de fois ai-je entendu cette phrase pour justifier son propre égoïsme et son indifférence.
Le dernier service que j'ai pu rendre à cette chatonne était de la faire euthanasier par notre vétérinaire parce qu’elle a été abandonné, dehors, seule, livrée à elle-même. Une enfant terrifiée, sans protection, affamée.
Je pourrais vous raconter un livre d'histoires comme celle-là.
Nous sommes confrontées chaque jour à une cruelle et stupide mentalité qui nous détruit à petit feu.
Maintenant il est très tard et le dernier chien s'est enfin endormi paisiblement au chaud avec le ventre plein.
Pareil pour tous les chats sur les canapés, lits, fauteuils, à côté des radiateurs. Les uns se blottissent contre les autres, il y a beaucoup de gestes tendres et affectueux entre les chats sauvages. Je ne trouve plus une place pour moi dans mon lit....
Les chèvres, moutons, vaches , veaux et chevaux qui ont trouvé refuge sur notre ferme cette année, ont été épargné des longs transports en Espagne ou Italie et ne seront pas entassés, égorgés et abattus.
Cette année nous avons réalisé beaucoup de travaux au sein du refuge: Nous leur avons agrandi leur espace, leur étables , leurs parcs et leurs chatteries. Nous avons réaménagé des structures et en avons construit de nouvelles pour que leurs besoins soient satisfaits.
Tout cela grâce à votre aide, à votre soutien, petit ou grand, régulier ou ponctuel.
Ensemble, vous formez la structure qui sauve, nourrit, abrite et rend 700 animaux heureux.
Un immense Merci.
Verena Fiegl
Entre janvier et novembre 2019, l’association a accueilli 101 chiens , environ 210 chats, 11 équidés, 2 veaux et une trentaine de chèvres et moutons.
J’aimerais vous remercier et vous faire part de toute ma gratitude concernant votre soutien.
Cette année, je n’ai pas trouvé le temps de vous écrire un rapport annuel, justement parce que le temps nous fait cruellement défaut.
En effet, nous nous consacrons entièrement aux nombreux animaux qui vivent ici. Certains sont d’anciens pensionnaires, d’autres sont arrivés au cours de l’année.
Nous avons accueilli 100
chiens, beaucoup venant de Roumanie. Certains étaient dans un état catastrophique.
Heureusement, nous avons eu aussi de belles adoptions grâce à des adoptants chaleureux.
La situation des chats ne
s’améliore pas.
Des chats sociables et surtout des chats sauvages sont amenés régulièrement dans notre refuge et, même à cette période, nous accueillons encore des chatons.
Tout au long de l’année, nous avons été, pour tous ces animaux, le dernier recours.
Nous sommes constamment
obligées de refuser notre aide à un grand nombre d’animaux et nous savons pertinemment que, chaque refus de notre part, signifie la mort ou l’abandon de l’animal.
Chaque jour, nous répondons à une vingtaine d’appels concernant des abandons, des actes de cruauté ou de graves négligences sur des animaux de ferme ou de particuliers.
Nous sommes insultées lorsque nous refusons de prendre en charge un animal ou bien lorsque nous ne sommes pas disponibles tout de suite.
En plus de notre importante charge de travail, nous devons également vivre avec des décès d’animaux qui nous étaient chers, auxquels nous étions très attachées.
Depuis plusieurs semaines
et, malgré tous les efforts que nous avons déployés nous n’arrivons pas à retrouver mon chien, Elvis, récemment arrivé de Roumanie, terrorisé et en fuite.
Il se retrouve dans un monde indifférent, dans un milieu hostile, d’autant plus à cette période où les chasseurs sont partout.
Comme si cela ne suffisait pas, les services vétérinaires nous ont demandé des aménagements structurels très chers et notre situation financière est critique .
Notre vieux tracteur a également dû être remplacé et le nouveau nous a coûté 11000 euros.
Nous nous privons de tout pour survivre avec nos animaux.
Mais nous avons encore
sauvé énormément de vies et nous avons épargné à tous ces animaux une mort cruelle. Bon nombre d’entre eux sont tout simplement heureux ici.
Et cela reste, pour nous, l’essentiel.
Je vous prie de continuer à nous soutenir et je vous remercie encore pour toute votre aide.
Je vous souhaite de bonnes fêtes, en paix.
Cordialement,
Verena Fiegl
La Ferme des Rescapés
Le fraysse
46700 Cassagnes
http//:la-ferme-des-rescapes.org
Tel : 06 04 41 80 45
Chères lectrices, chers lecteurs,
Je tiens d’abord à vous remercier pour votre aide. Sans votre soutien financier, la Ferme avec ses centaines d’animaux ne pourrait pas continuer. Même si nous sommes soutenues par la Fondation 30 Millions d’Amis et la Fondation Brigitte Bardot, la grande majorité des frais est payée par vos dons. Le fait que nous soyons le seul refuge à accueillir des chats sauvages ou des chats déclarés comme agressifs fait venir des chats de toute la France, soit de particuliers, de fourrières ou d’associations. Le travail de nettoyage et de soins dans toutes les maisons et chatteries est énorme. Mais il n’y a même pas le temps d’être épuisées moralement ou physiquement. L’abandon en France est pire que jamais, la cruauté humaine envers les animaux devient de plus en plus un amusement et une banalité.
Chaque jour, je suis confrontée à des atrocités envers des animaux et à une indifférence des gens vis-à-vis de leurs propres animaux comme envers les animaux errants " Se débarrasser par tous les moyens, sans attachement, sans pitié » c’est la règle.
Cette année, nous avons commencé à sortir des chiens de deux différentes fourrières de Roumanie, après avoir découvert les conditions de vie ou de mort indescriptibles qui règnent là-bas. Les chiens, victimes de torture, arrivent très souvent dans un état terrorisé et presque détruits. La vie à la Ferme, libres, en meute et sans violence aide à surmonter leurs blessures et séquelles, même si c’est quelquefois une question de mois, voire d’années. Nous avons quand même des résultats spectaculaires et pouvons placer des chiens extraordinaires, paisibles et joyeux. Les adoptants sont comblés. Par contre, le fait de les faire venir à la Ferme nous coûte une fortune et est épuisant car l’organisation logistique est très lourde. Ce n’est que l’amour pour ces chiens qui nous a donné la patience et la force pour surmonter toutes les difficultés et le travail quotidien.
Je ne veux pas oublier les animaux de ferme (chèvres, moutons, volailles, chevaux) que nous accueillons aussi pour les sauver de l’abattoir. Malheureusement, nous sommes souvent obligées de refuser certains de ces animaux comme les veaux, cochons ou vaches car nous sommes à la limite de nos capacités d’accueil, mais aussi personnelles. N’oublions pas que ces fêtes de Noël signifient pour les animaux surtout un grand massacre et de la souffrance. Pour continuer à diminuer le désespoir et la peur des animaux même à petite échelle, je vous prie de continuer à nous soutenir dans notre combat. Nous nous privons de tout, nous travaillons chaque jour jusqu’à 1 ou 2 heures du matin, mais nous avons besoin de votre aide financière pour tenir et avancer.
Avec toute ma reconnaissance et bonnes fêtes de fin d’année dans la paix.
Un grand merci à tous les bénévoles qui nous ont apportés leur aide cette année.
Garder force et courage, un défi quotidien
5 décembre 2016
Pour des centaines d’animaux, la Ferme des Rescapés est un refuge sacré. Leur vie dépend de son existence. Si leur route n’avait pas croisé la nôtre, ils seraient
morts euthanasiés en fourrière, empoisonnés ou abattus.
Tous les matins je me lève en sachant que les 18 prochaines heures ne seront faites que de soins, de ménage, de rangement et d’entretien, car pour tenir propre et en bon état tous les lieux
qu’occupent les animaux, il faut la journée et une partie de la nuit. Et le lendemain, il faut tout recommencer à zéro. Nettoyage des innombrables bacs à litière, des centaines de kilos de linge
sale, nettoyage du sol, des meubles, des fenêtres, des parcs, des étables, des boxes… Notre travail est infini.
Quel que soit le temps qu’il fait, notre état de santé, notre moral, notre force ou fatigue, nous devons affronter tous les jours une montagne de travail et de responsabilités.
Cette année encore, notre engagement auprès des animaux nous a montré la violence, l’indifférence, l’égoïsme et la haine de beaucoup d’humains. Nous avons dû faire
face à une hausse des abandons et à une violence croissante envers les chats.
On nous a apporté des chatons qui ont été jetés d’une voiture, avec le visage tuméfié. Beaucoup ont été trouvés dans des poubelles ou simplement au bord de la route.
Nous avons aussi accueilli beaucoup de jeunes mères chattes, dont les propriétaires se sont débarrassés en même temps que de leurs chatons. Enormément de personnes ne montrent aucun réel attachement
envers leurs animaux qu’ils ont parfois eus pendant plusieurs années. Même s’ils les ont soignés pendant quelques années, un divorce, un déménagement, une difficulté,… ne les empêche pas de les
abandonner sans penser aux conséquences que cela aura pour l’animal. Il est vrai que certains veulent garder bonne conscience quand ils abandonnent leur animal mais pour d’autres, un animal cela se
remplace et n’a ni valeur ni sentiment.
Récemment, une dame nous a téléphoné. Elle tenait un stand sur un marché de Noël. Une chatte squelettique est arrivée au milieu des commerçants. Si quelques femmes comme elle, ont eu pitié et lui ont
donné à manger, d’autres sont restées indifférentes sous prétexte de ne pas vouloir s’impliquer ou de ne pas être responsables. Pire, des hommes ont immédiatement menacé de tuer la chatte
si elle continuait à traîner dehors alors qu’elle ne les dérangeait pas le moins du monde.
Pourquoi tant de haine et de violence contre un pauvre être d’à peine 1,5 kilogramme ?
Le nombre de chats errants ou sauvages qui chaque année sont tués ou empoissonnés parce qu’ils « dérangent » est hallucinant.
La Ferme des Rescapés n’accueille qu’une infime goutte d’eau de la souffrance animale. Des milliards d’animaux sont tués chaque année en France.
Mais pour ceux qui trouvent refuge à la Ferme, c’est une chance, la seule qui va leur permettre de continuer à vivre, d’échapper à la mort et à la violence. Ici ils trouvent habitat, chaleur,
nourriture à volonté et paix.
C’est pour eux, pour qu’ils puissent vivre, que tous les matins je rassemble mon énergie et mon courage pour affronter une dure et rude journée de travail, de combat, de soucis financiers, de peine …
Car quand on travaille avec des êtres vivants, on côtoie aussi la mort. Et contrairement à ce que pensent beaucoup, on ne s’y habitue jamais.
J’essaye d’apprendre à connaître le mieux possible chaque animal qui arrive ou vit ici. Avec certains, je noue des liens plus proches qu’avec d’autres. Certains nous marquent aussi beaucoup par
leur histoire, leur passé, leur courage, leur force, leur merveilleuse façon d’être. Chacun est unique.
La perte d’un animal est toujours un échec, une peine, une souffrance. Beaucoup laissent un vide derrière eux, des images, des souvenirs qui nous poursuivent. Nous
les pleurons, ils nous manquent malgré la présence des autres.
Parfois il faut accepter de les laisser partir, même si personnellement on n’est pas « prêt » pour leur départ. Nos sentiments et états d’âme n’ont pas d’importance. Nous essayons tout pour les
sauver, mais parfois la mort est simplement venue les emmener et il est de notre devoir d’abréger les souffrances de leurs dernières heures.
Au cours de ces derniers mois, j’ai dû faire euthanasier 3 de mes chevaux du refuge. Pour deux d’entre eux, je savais que la mort les frapperait bientôt. Pour le troisième, elle m’a prise par
surprise. A tous, j’ai essayé de leur donner encore une chance. J’ai essayé qu’ils se relèvent. Mais des miracles, il n’y en a presque jamais. Alors, je téléphone au cabinet vétérinaire, j’attends
qu’un vétérinaire vienne et je laisse ceux que j’aime s’en aller.
Que ce soit des chevaux, des chats, des chèvres,.. peu importe. Souvent on a des regrets de ne pas avoir fait ceci ou cela, de ne pas leur avoir octroyé plus de temps. Nos remords nous poursuivent,
nous hantent, nous sommes nous-mêmes notre juge le plus sévère, car nous les aimons, les respectons ; nous nous sentons responsables.
Nous ressentons chaque jour le vide qu’ils ont laissé derrière eux et notre peine est quotidienne . Nous devons malgré elle faire notre travail, soigner tous les autres animaux, recevoir des
personnes, continuer.
Nous devons nous battre pour trouver l’argent nécessaire pour leur nourriture, les soins vétérinaires, l’eau, l’électricité, les travaux d’entretien…
Nous avons envoyé des dossiers de demande d’aide à beaucoup d’organismes, de grandes associations ou sites. Mais seules la Fondation Richard, la Fondation 30 millions d’Amis et la Fondation Brigitte
Bardot ont renouvelé leur précieux soutien à La Ferme des Rescapés. Une aide capitale et indispensable, mais qui est bien loin de couvrir tous nos frais.
Seuls vos dons nous permettront de continuer notre combat. Votre aide décidera de l’avenir de La Ferme des Rescapés.
Pour tous les animaux qui vivent ici ou ceux pour lesquels on vient frapper à notre porte, La Ferme des Rescapés est un lieu indispensable et unique, car contrairement à beaucoup d’autres refuges,
elle accueille des animaux qui ne sont pas adoptables. Animaux sauvages, malades ou difficiles, ici ils peuvent finir leur vie.
C’est pourquoi, je vous prie aujourd’hui, de les aider, de leur permettre de vivre.
Parlez de La Ferme des Rescapés autour de vous, demandez et distribuez des flyers et si vous apportez votre aide financière à l’association, alors sachez que votre don sera utilisé
intégralement pour les animaux.
Mon travail et celui de ma mère est exclusivement bénévole. Nous n’avons aucun salaire et nous privons de tout pour tenir cette Ferme.
Morlind Fiegl
Trois nouveaux pensionnaires
10 janvier 2016
22 juillet 2015
Voici deux mères avec leurs six chatons que nous avons récupérés récemment. Ils sont arrivés chez des particuliers et ont, soit disant, fait peur au chat de la maison.
Les adultes et les petits sont dans un état pitoyable : couverts de puces, le ventre plein de vers, les yeux gonflés et enflammés et ont un évident retard de croissance. Tous nagent dans la diarrhée. Une des mères présente une blessure ancienne avec beaucoup de pus.
Un des chatons de cette portée est mort le lendemain matin de son arrivée. Il était mal nourri, avait des vers, le calicivirus et la diarrhée.
On nous apporte de plus en plus fréquemment des animaux délaissés, mal nourris et pas soignés. Quand ils arrivent finalement chez nous, c’est quelquefois trop tard malgré tous nos efforts. Les chats sont extrêmement sensibles aux vers et à la déshydratation. Une simple diarrhée pas soignée tue vite des chatons, mais aussi des adultes. De nombreux chats disparaissent ainsi des jardins de particuliers où ils avaient trouvé refuge et espéré de l’aide, mais bien souvent j’ai l’impression que les personnes n’éprouvent qu’un soulagement à la mort de ces chats. La pitié et la compassion pour un animal malade ou laid sont rares.
On nous appelle souvent pour demander si nous sommes prêtes à prendre des animaux abandonnés. Mais même si leur état est apparemment alarmant (« Il est couvert de plaies, très maigre, il n’a plus de poils,… »), les gens tardent à nous les apporter. Ils partent d’abord en vacances quelques jours, ou ils ne veulent pas voyager parce qu’il fait trop chaud ou trop froid à leur goût, ou bien ils ne supportent pas de voir un chat enfermé dans une cage piège. Apparemment cela leur fait plus de peine que de le voir mourir à petit feu !
Les chats dérangent souvent et très vite. Les arguments sont nombreux : « Il embête mon chat », « elle agresse mon chien pour défendre ses petits », « je ne veux pas la nourrir sinon elle va croire qu’elle peut rester et j’ai déjà un chat »… On me dit souvent : « Vous savez Mme Fiegl, ça me fait quelque chose, il a pleuré toute la nuit devant ma porte et il était vraiment affamé, mais il n’est pas à moi…»
Beaucoup ont la chance d’être apportés ici, les autres meurent silencieusement devant les yeux de plusieurs personnes.
J’avoue, j’ai souvent du mal à rester calme, à ne pas trop montrer ma colère, par peur que chats ne soient jamais amenés ici. Mais quand je les enterre trois jours après leur arrivée parce que leurs séquelles étaient trop graves et irréversibles, quand je les vois se battre pour vivre, ou bien piétiner pour la première fois dans des couvertures propres, manger à leur faim sans être chassés, quand je vois les mères allaiter et lécher leurs petits pendant deux mois, je pleure encore plus pour ceux qui n’ont connu que l’enfer.
Verena FIEGL